Les musiques de divertissement de la cour de France connurent avec le règne de Louis XIV une apogée reconnue de toute l'Europe. Les styles anciens, principalement l'air de cour et le ballet de cour, furent transfigurés par l'invention de la tragédie lyrique dont Lully fut le génial initiateur. En quelques décennies, les talents conjugués de Molière avec Lully et Charpentier pour les comédies-ballets, le brillant duo de Quinault et Lully pour les tragédies lyriques, créèrent des styles nouveaux qui devaient marquer la musique française pour un siècle et influencer toute la musique européenne. (Electre)

La célébration de la Nativité a toujours été une source d'inspiration pour les compositeurs. Les différents éléments de la narration évangélique évoquent de nombreuses images : l'attendrissement devant l'enfant Jésus, la douceur de sa mère, la Vierge Marie, le cortège des Rois Mages, les choeurs des anges dans le ciel et ces bergers réunis dans la crèche. Tout cela apparaît dans le répertoire musical lié à cette fête avec également la présence d'instrumentations colorées et de thèmes liés à des traditions populaires. (Electre)

En 1680, Dietrich Buxtehude envoie à son ami Gustav Düben la partition des Membra Jesu nostri. Dans cette oeuvre d'un équilibre parfait, il s'adresse directement aux sens et nous fait plonger dans les souffrances du Christ : on sent les coups de marteau, le coeur qui s'arrête de battre... Par le génie de sa musique, Buxtehude parvient à nous émouvoir, à nous éclairer et nous instruire sur le sens profond du texte. (Electre)

C'est en 1740 qu'un juriste, nommé Hubert Le Blanc, publie à Amsterdam cet étonnant ouvrage qui défend l'usage de la basse de viole, alors que le violon et le violoncelle prennent une place de plus en plus importante dans la vie musicale parisienne. Cet album illustre cet ouvrage, évoquant les premiers succès de la basse de viole et M. de Sainte-Colombe (célébré par le film Tous les matins du monde), ses moments de gloire et surtout le répertoire de la viole, du violon et du violoncelle durant la première moitié du XVIIIème siècle. (Electre) (Electre)

Au sortir de la guerre de trente ans, la volonté de la cour impériale de Vienne de s'affirmer par la musique a permis l'émergence d'une génération extraordinairement douée de musiciens s'exprimant avec virtuosité, humour et profondeur. Schmelzer, Kerll et Biber en sont les fleurons. Pour les festivités du Carnaval, où la musique occupe une place de choix, ils nous régalent d'ouvres truculentes qui imitent les sons de la nature et du quotidien. Et afin de répondre au goût de l'empereur Leopold I, qui apprécie une musique contrapuntique de style imitatif, ils composent ces sonates qui ont le pouvoir d'élever l'âme et l'esprit. (Electre)

Après les Stabat mater de Vivaldi et de Pergolèse, Carlos Mena, le Ricercar Consort et Philippe Pierlot se sont réunis dans le cadre magnifique de l'Abbaye de Sorèze pour nous livrer celui de Giovanni Felice Sances. Une couleur instrumentale d'une remarquable cohésion et d'une densité de son extrêmement juste et habitée. (Electre)

Quatre ans après Membra Jesu Nostri, le Ricercar Consort se tourne à nouveau vers Buxtehude. Les cantates interprétées dans cet album traitent pour la plupart de la Passion et de la résurrection. Avec les sonorités réconfortantes bien que dramatiques de ces cantates, Buxtehude parvient à détourner le regard de la souffrance humaine pour le guider vers l'aide divine afin de donner aux hommes un avant-goût de l'harmonie et de la perfection célestes.