Un recueil de poèmes en trois mouvements, composé d'une succession de variations sur l'alexandrin éponyme. ©Electre 2017

A partir du poème de Rimbaud, Voyelles, J. Ristat imagine un poème en forme de pièce de théâtre, en cinq actes et un intermède. Chaque acte correspond à une couleur et l'intermède, intitulé Voyage au centre de la Terre, a pour but de révéler les mystères de la matière du langage.

Ce recueil de poèmes qui renoue avec la tradition du vers élégiaque, oscille entre narration et confidence, et fait preuve de liberté dans l'enchaînement des propos ainsi que d'humour dans l'évocation mêlée de souvenirs réels et de souvenirs culturels.

Ce long poème en vers libres, composé de 25 parties, projette le lecteur dans l'infini du cosmos, qui est aussi l'infini de l'amour. Cette odyssée vers Jupiter doit se lire comme une déclaration amoureuse : si le monde ancien s'écroule, il reste ce qu'on aime (le dernier amour qui redevient premier) et ce qu'on a aimé (qui n'est autre que la poésie dans toutes ses incarnations).

Long poème épique avec un envoi et trois séquences consacrées au sanglier, au cerf et au loup, et narrant une partie de chasse initiée par la déesse Artémis, qui mène la meute, compagne des bêtes sauvages et chasseresse. Les images se succèdent, au rythme de la chasse et la précision des descriptions animales offre du relief au texte et à la force des assauts de la meute.

Rédigé et publié en 1943, ce texte est introuvable depuis quelques années. Il est augmenté d'autres poèmes et d'un texte en prose sur le réel en poésie. (Electre)

Recueil des essais, poèmes, manifestes et écrits politiques sur l'art de l'écrivain.

Reprend les grands ensembles réalisés par le photographe P. Jahan (1909-2003) au cours de sa carrière : les puces, la poésie du rail, le travail du verre, les études publicitaires, les oeuvres surréalistes, la série sur la mort et les statues, Paris chante sa nuit, etc. ©Electre 2023

Ces entretiens entre J. Ristat et F. Crémieux sont nés de la volonté de J. Ristat, qui fut un proche d'Aragon durant les douze dernières années de sa vie, d'apporter son témoignage face aux récits qu'il a pu lire sur la fin de la vie de l'écrivain, les jugeant mensongers et même haineux.

Pour l'auteur, Le Fil(s) perdu est une tragi-comédie. Le Lit de Nicolas Boileau et de Jules Verne un roman. Mais il est évident que Jean Ristat est avant tout un poète. Aragon le présente ainsi : « Ce "nouveau", comme on dit au collège, est assurément de la lignée d'Isidore Ducasse, le Ducasse des "Poésies", et il me semble plus difficile d'en faire plus haut éloge... L'essentiel est que, dans ce monde où Lewis Carroll et Raymond Roussel demeureront les visiteurs du soir des gens de mon genre, soit aujourd'hui entré un nouveau voyageur, avec ce merveilleux regard de l'irrespect, du grand rire intérieur, et de cette désinvolture sérieuse qu'on appelle aussi la poésie. »