Face aux problèmes sociaux, chacun s'estime victime et jamais responsable. S'appuyant sur l'exemple de l'école, les auteurs dénoncent ce sentiment d'impuissance. Au moyen de portraits d'élèves, d'enseignants et d'acteurs sociaux, ils préconisent de faire confiance à l'intelligence collective, dans une sorte de thérapie sociale et de renouer ainsi avec la démocratie.

Une jeune femme trentenaire raconte les errances, les doutes et les violences de son histoire. Elle travaille avec son père, celui qu'elle a tant haï enfant. Ensemble, ils essaient d'expliquer d'où vient la violence avec soi-même et les autres. Ce livre est une auto-fiction mêlée de réflexions sur la haine et la peur dans la société et dans les familles.

Yazid Kherfi, ex-délinquant du Val-Fourré, aujourd'hui éducateur dans les quartiers sensibles, relate son parcours en se centrant sur sa délinquance : l'émigration, la vie en banlieue, le poids de la culture maghrébine, le rapport à la famille et à la bande. Portant un regard de compréhension et d'analyse sur son itinéraire, il permet aussi de mieux comprendre les phénomènes de délinquance. ©Electre 2016

A partir d'expériences de terrain, l'auteur montre comment en suscitant la rencontre entre des personnes, des groupes ou des institutions qui se méprisent ou s'ignorent, il est possible de restaurer un lien social et de contribuer à l'émergence d'une démocratie forte. ©Electre 2015

Mise au point par C. Rojzman, la thérapie sociale, approche transdisciplinaire entre psychologie et sociologie, permet de dépasser ses peurs et ses préjugés et de favoriser la vie en collectivité.