Ce choix de lettres de l'écrivain autrichien retrace son parcours en même temps qu'il permet de suivre la genèse de ses grandes oeuvres : la jeunesse en Galicie et à Vienne, les débuts du jeune journaliste à Vienne puis à Berlin, la collaboration à la Frankfurter Zeitung et les reportages en Europe pour le compte de ce journal, l'exil français au lendemain de l'accession d'Hitler au pouvoir.

" Je n'écris pas de "commentaires divertissants". Je dessine le visage de notre époque. " Telle est l'ambition maintes fois proclamée par Joseph Roth, qui refusait que l'on considérât son activité de journaliste et de chroniqueur comme celle d'un aimable causeur et ne l'estimait pas inférieure à sa prose romanesque. Les esquisses et portraits ici réunis confirment la validité de cette exigence. Observateur minutieux de la surface chatoyante du monde, qu'il sait rendre en quelques traits de plume suggestifs, l'écrivain brosse un panorama subjectif de la modernité qui est en même temps une quête de sens. Des Images viennoises, écrites dans les tout premiers temps de sa carrière de journaliste, jusqu'aux pages ciselées de Cabinet des figures de cire, où il a rassemblé de son vivant les plus beaux textes rédigés pour le compte de la Frankfurter Zeitung quelques années avant la période de l'exil français, Joseph Roth s'affirme au travers de sa prose toujours lumineuse et alerte comme un maître incontesté de la forme brève.

Dans les années 1920, J. Roth (1894-1939), écrivain autrichien, a visité l'Allemagne, la Russie, la France et l'Italie. Il propose une vision lucide et juste de l'évolution politique de ces pays suite à la Première Guerre mondiale et dresse un constat des idéologies naissantes aboutissant au nazisme et au communisme. ©Electre 2015

Au printemps 1914, la jeunesse insouciante de Vienne profite de la vie et du temps qui passe. François-Ferdinand von Trotta en fait partie, sans savoir que le déclin de la monarchie austro-hongroise verra la fin de ses illusions.

A travers deux essais contradictoires, celui d'un humaniste, Juif assimilé, qui entreprend la défense de la culture propre aux Juifs de l'Est, et celui d'un illuminé, contempteur de toutes les modernités aliénantes, l'auteur offre une analyse politique sur les années précédant la Seconde Guerre mondiale. ©Electre 2016

Nissen Piczenik, marchand de corail, décide un jour de quitter Progrody et de délaisser son épouse pour se rendre à Odessa et assouvir sa passion pour la mer. Ce court récit a été rédigé en 1936 durant les années d'exil de l'écrivain.

Recueil de trois nouvelles de l'écrivain autrichien J. Roth parues en 1934, Le buste de l'empereur, Le triomphe de la beauté et Le marchand de corail. Electre 2014

Deux récits inédits, qui jusque-là n'avaient pas été traduits en français, précédant la parution du roman Job en 1930. ©Electre 2015

Un roman inachevé, qui dresse le portrait d'un négociant conformiste et opportuniste qui ne pense qu'à s'enrichir, suivi de huit nouvelles : Carrière, A propos de l'endroit dont je veux parler maintenant, Humanité malade, Elles sont de plus en plus rares en ce monde, Le cartel, La riche demeure d'en face, Ce matin est arrivée une lettre et Jeunesse. ©Electre 2020

Ce roman à dimension autobiographique écrit en 1929 est resté inachevé. Il met en scène un riche industriel qui se remémore ses jeunes années dans un pays de l'Est, au sein d'une famille de huit enfants. Le père, alcoolique, est souvent absent et le quotidien est rude. Mais certains personnages rendent à la vie sa poésie et sa part d'humour. ©Electre 2016

Un recueil de quatorze textes écrits entre 1925 et 1939 par J. Roth (1894-1939), alors reporter à Paris pour le Frankfurter Zeitung. Il décrit notamment des scènes prises sur le vif, principalement dans les milieux populaires. ©Electre 2021

Entre la Première Guerre mondiale et 1920, Fini, une jeune sténographe viennoise, découvre l'amour aux bras d'amants trompeurs. ©Electre 2023

Publié pour la première fois en 1929, ce roman fait s'entrecroiser les destins de deux frères ennemis, Paul et Theodor Bernheim, chacun incarnant une facette de l'Allemagne de Weimar, et celui d'un émigré russe juif, Nikolaï Brandeis. Avec en toile de fond un Berlin effervescent, dominé par le capital, la spéculation, la finance, la presse, le cinéma, le cabaret...