Points de vue d'auteurs divers sur les risques inhérents à l'image. L'image est-elle une menace pour la pensée ? Sa simplicité n'entraînerait-elle pas une régression dans la complexité de l'humain, la richesse de la vie psychique ? L'image est à la fois intermédiaire entre l'acte et la pensée verbale et une élaboration psychique de l'action, immobilisée dans une forme motrice.

Comment le nouveau monde du XXIe siècle, riche de nouvelles techniques saura-t-il contenir la violence archaïque ? Partant de l'état actuel de nos connaissances, Michel Serres propose quelques solutions généreuses pour enrayer le danger des clivages sociaux, entre ceux qui savent et peuvent tout et les autres dépouillés même de leur humanité.

Une recherche sur l'origine et l'apparition de la géométrie en Grèce, qui invite à réfléchir sur la science de l'histoire elle-même.

Récit du parcours et de l'itinéraire intellectuel du philosophe français, mettant en lumière ses engagements : l'enfance dans un milieu agricole, l'Ecole navale et la vie de marinier, l'entrée à Normale Sup, les révoltes de mai 68, sa carrière de professeur et son amour des sciences. ©Electre 2024

Contributions d'anthropologues, archéologues, artistes, chimistes, critiques d'art, etc., explorant de manière chronologique la quête humaine de la beauté et les stratégies d'embellissement dans leur dimension culturelle et sous les angles les plus divers.

Une variation qui prend pour point de départ les deux origines possibles du mot religion : relire et relier. Elle conclut des décennies de réflexion sur la synthèse et la reconstruction, dans une époque qui divise, décompose et détruit. Le philosophe analyse les textes sacrés et propose de considérer les problèmes contemporains à l'aune du religieux, qui relie les hommes entre eux. ©Electre 2019

Largement illustré, cet ouvrage offre une réflexion sur les lieux que nous habitons : de l'utérus à la grotte, des mots qui nous habitent aux habitudes auxquelles le temps nous renvoie. Sur mille façons d'habiter et de vivre ensemble, avec les autres hommes, avec les animaux, avec la nature. Une façon, nous dit l'auteur, d'esquisser le monde de demain.

Le philosophe Michel Serres dialogue avec son fils Jean-François autour d'un projet de ce dernier, la Mobilisation nationale contre l'isolement des personnes âgées (Monalisa). Leurs échanges révèlent deux rapports à l'individualisme dans la société contemporaine : si le premier a oeuvré pour conquérir cette indépendance qui lui manquait dans sa jeunesse, le second est en quête d'appartenances. ©Electre 2015

Il y a trente ans paraissait Le Contrat naturel qui allait faire date dans l'œuvre du philosophe. A partir du constat de l'impact des activités humaines sur l'équilibre global de la planète, Michel Serres démontrait l'irruption du Monde comme acteur majeur de l'Histoire. L'état de violence "sans limites" entre l'Homme et le Monde appelait l'élaboration d'un nouveau droit, à fonder sur un Contrat naturel qui complèterait le Contrat social établi entre les hommes. 2018 : notre monde est confronté à une urgence environnementale sans précédent. C'est ce qui a décidé Michel Serres à revoir ce texte visionnaire à l'aune des trois décennies qui se sont écoulées, pour s'adresser de façon urgente à ses contemporains : aujourd'hui plus qu'hier il nous faut signer avec le monde qui nous abrite ce contrat naturel qui nous permettrait de vivre en symbiose. Enfin.

Dans cet essai, le scientifique et philosophe tente d'établir une histoire de l'acte de penser et d'en décrypter les caractéristiques depuis les origines de l'homme jusqu'aux modernités les plus sophistiquées.

Douze portraits de mathématiciens, dont Stella Baruk, Benoît Mandelbrot ou Jean-Christophe Yoccoz, sous forme d'entretiens, auxquels s'ajoute un cahier pratique sur les formations, les métiers, les secteurs et les sites utiles.

Communément célébré pour sa parole lumineuse, Michel Serres a été souvent critiqué pour la complexité de ses écrits. Paru en 1992, Éclaircissements s'était donné pour mission de rendre le travail du philosophe transparent et limpide.  La discussion menée par Bruno Latour, dialogue amical mais sans concession, a permis à Michel Serres d'expliciter sa formation intellectuelle, les raisons de son passage des sciences à la philosophie comme le rôle du philosophe au sein de la société. Pour construire l'avenir, notamment celui de la cohabitation des hommes et de la nature, il insiste sur l'importance du droit, du récit et de la pluridisciplinarité. Avec le recul, on est étonné de voir à quel point il était lucide sur l'état du monde et sur ce qui nous attendait.

L'ouverture du Concile oecuménique Vatican II, par le pape Jean XXIII à Saint-Pierre-de-Rome, le 11 octobre 1962, est l'événement majeur de l'histoire contemporaine de l'Eglise. Venus de 141 pays, 2860 Pères conciliaires participent à cet appel pour renouveler l'Eglise. Comme l'évoque Mgr Claude Dagens, le Concile est un acte de foi et d'espérance au milieu même des bouleversements qui marquent l'histoire du monde. Il est aussi pour l'Eglise une façon de manifester que "L'avenir est entre les mains de ceux qui auront su donner aux générations de demain des raisons de vivre et d'espérer". Avant cet événement, la Révélation chrétienne vient à la rencontre de chaque homme, de chaque culture et de chaque langue en se diffusant autour du bassin méditerranéen. C'est ce qu'aborde ici Michel Serres en répondant à la question : "Le catholicisme empêche-t-il de parler ?"

A travers 27 contributions accompagnées de 27 illustrations, propose, sous la forme d'un abécédaire, un panorama de questions que recontre aujourd'hui la langue française. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)

Le philosophe donne l'explication du néologisme hominescence en tentant de répondre aux questions sur l'état des nouveautés mondiales, sur les découvertes récemment effectuées et sur ce qu'il faut retenir des cinquante dernières années ou même du siècle précédent. Il affirme que les progrès observés participent au processus multimillénaire d'hominisation de l'homme par l'homme. Electre 2015

De nombreux phénomènes montrent que les pollueurs salissent le monde pour se l'approprier. Aussi l'auteur propose de réflechir au rapport étrange et répulsif entre le sale et la propriété.

Une méditation sur le mystère de la mort, à travers laquelle l'auteur aborde Stonehenge, la navette Challenger, le chevalier de Hadoque, la Pietà ou le Christ.

Après Hominescence, L'Incandescent et Rameaux, Michel Serres poursuit le Grand Récit , l'un des plus longs récits du monde, où des femmes et des hommes, sortis jadis d'Afrique, se retrouvent aujourd'hui, des dizaines de milliers d'années après leur séparation... Il raconte aussi pourquoi Orphée perdit, au dernier moment, son amie Eurydice ; à quel travail indispensable s'évertuent les neuf muses ; comment des matelots devinrent volontiers lions et moucherons ; pourquoi les fétiches assyriens mélangent ailes et sabots comme les dieux aztèques mêlent plumes et poils ; pourquoi Eve, au paradis, désobéit... Faute de pouvoir définir l'homme, Michel Serres le raconte. Il raconte, en somme, comment nous réussissons ou échouons à devenir humains. L'humanisme, alors, célèbre les noces des contes et du savoir.

La violence à l'école est très présente, à la fois complexe et variée. Il y a des violences visibles, mais il en est d'autres plus cachées, tout aussi inacceptables.Dans la jungle difficile que constituent les écoles actuelles, ce livre offre des propositions pour se situer et réagir.