Loin de la résignation ou de l'éco-anxiété, des femmes et des hommes, des enfants aussi, ont fait le choix de l'action, à l'échelle locale, pour répondre aux défis du changement climatique. Ensemble, ils oeuvrent pour un monde plus respectueux de l'humain et de la nature, sans compter sur les promesses d'une classe politique souvent hors-sol. Preuves que les solutions existent sur le terrain, depuis longtemps. A nous d'essaimer ! Sommaire. Education. Caminando, l'école de la nature. Zéro Déchet. La boucle fertile arlésienne. Alimentation. A Liège, la ceinture aliment-terre peine à se boucler.

Choisir de ne pas avoir d'enfants pour préserver les ressources planétaires ? Ou se limiter à un enfant unique ? L'argument résonne chez une partie de la population en âge de procréer, très préoccupée par les questions environnementales. Acte écologique, anxiété vis-à-vis de l'avenir ou fausse solution face au modèle de croissance : enquête sur la réelle utilité du No Kids.

Pierre Leroy a 60 ans. En 2009, cet infirmier de formation a quitté son poste de cadre en chirurgie pour se consacrer à plein temps à sa fonction de maire de Puy-Saint-André, puis de président du Pays du Grand Briançonnais. Soignant ou élu, "prendre soin" a toujours été le moteur de son action. Il raconte cette quête de sens dans son livre "Passage délicat". Penser et panser le territoire.

Performance, productivité, urgence permanente, stress chronique, épuisement, voire burn ou : notre rapport au temps est devenu fou. Face aux vertiges de l'accélération, ralentir est désormais un mot d'ordre inspirant nombre de résistances. Ralentir, c'est refuser l'efficacité à n'importe quel prix, la soumission au temps "machinique", la connexion toujours plus envahissante au réseau global. C'est faire preuve de bon sens pour réduire la production et la consommation, et ne plus participer à la dévoration des ressources planétaires.