On aurait tort de croire que le président brésilien gère la crise sanitaire de façon erratique. Au contraire, d’après cet éditorialiste, son déni est calculé et sert à préparer sa réélection en rejetant toutes les responsabilités sur les élus locaux.

Si, en octobre 2022, Lula l’emporte sur Bolsonaro, celui-ci aura du mal à accepter sa défaite. Tous les yeux sont donc braqués sur les généraux dévoués à l’actuel président. La démocratie court un risque réel, estime cet analyste depuis Sao Paulo.

Si le président brésilien a réussi à faire oublier l’isolement de l’époque de Bolsonaro, nombre de ses errements en matière de politique étrangère pourraient finir par le desservir.