Guillaume II le Bon accède au pouvoir en Sicile. Il rêve de devenir empereur d'Orient mais le royaume est convoité par Henri le Cruel, l'époux de la fille posthume de Roger II.

Appelée en 1060 par les Byzantins qui désiraient chasser les Sarrasins d'Italie, une fratrie de hobereaux normands, seigneurs de Hauteville, conduite par son aîné Robert Guiscard, parvint à s'emparer de la Calabre, puis de la Sicile. Devenues alors chrétiennes, ces terres connaissent une apogée économique, sociale et artistique sans précédent.

Robert de Hauteville veut vaincre Byzance et devenir empereur d'Orient. Quant à son frère Roger, il a promis la Sicile et Palerme à Judith, son premier amour. Ils ont en face d'eux le basileus Alexis Comnène et le pape Grégoire VII, et à leur côté Judith et Aubérée, mais aussi Sykelgaïte, compagne de bataille, et la comtesse Adélaïde, régente de Jérusalem.

Roger II de Sicile se retrouve face à une coalition : empires d'Orient et d'Occident, barons de Pouille et Bernard de Clairvaux. Mais après le temps des pionniers, vient celui des bâtisseurs, malgré les fantômes de l'enfance, du frère assassiné, des amours perdues, des héritiers fauchés en pleine jeunesse. C'est quand même un royaume puissant et riche que Roger II lègue à Guillaume Ier.

Quatre adolescents que tout sépare se retrouvent autour de Frédéric de Hohenstaufen, l'héritier du Saint-Empire romain germanique et du royaume normand de Sicile connu sous le nom de Stupor Mundi, la stupeur du monde. Ce récit évoque son enfance pauvre dans les rues de Palerme, la reconquête de son empire, la prise de Jérusalem, sa passion pour les sciences et les femmes, etc.