Chantal Thomas est spécialiste de la littérature du XVIIIème siècle. Elle a publié de nombreux essais, notamment sur Sade, Casanova, et Marie-Antoinette. Elle a reçu le prix Femina pour son roman, Les Adieux à la Reine (2002).

4ème de couv. : "Marie-Antoinette avait plusieurs lectrices, mais elle n'aimait pas la lecture. Amoureuse des livres, habitée par leurs voix, la Lectrice-adjointe devient confidente malgré elle de la passion naissante de Marie-Antoinette pour madame de Polignac, de son besoin d'indépendance, et de son désir de se libérer enfin de l'emprise terrible de l'impératrice Marie-Thérèse, sa mère... Cette pièce a fait l'objet d'une commande de France Culture (2001) et de lectures-spectacles à la Comédie-Française. "

C. Thomas évoque ses passions et croise les grandes figures de l'histoire et les grandes figures contemporaines. Il y est tour à tour question de l'enfance, de l'histoire et de la fiction, des rêves, de la présence à soi et aux autres, des cafés et de l'art du temps perdu, etc.

Chantal Thomas, prix Femina 2002 pour Les Adieux à la Reine, est directrice de recherches au CNRS. Elle a écrit sur Sade, Casanova, le XVIIIe siècle. Essayiste, romancière, auteur de pièces de théâtre, elle a notamment publié Thomas Bernhard (Seuil), Souffrir (Payot) et Comment supporter sa liberté (Payot).

Retrace une amitié exclusive entre deux petites filles qui apprécient uniquement la nourriture blanche : semoule, salsifis, choux-fleurs, glace au citron, noix de coco, seiche, lait, colin, etc. (Electre)

Thomas Bernhard a toujours fui la société autrichienne qui n'a jamais à ses yeux fait l'examen de conscience de son passé nazi. Ses textes de fiction et de théâtre croisent le vécu et l'imaginaire pour faire ressortir la condition politique et morale de l'Autriche contemporaine. C. Thomas montre combien sa vie et son oeuvre étaient intimement liées.

De drôles de recettes avec quelques idées classiques comme les "chouquettes vanille-framboise", et de nombreuses associations plus étranges comme "l'avocat soufflé au chocolat" ou "petit pois pamplemousse"... Ce grand album, relié toile et tout de papier glacé, est abondamment illustré par les personnages des "Drôles de Petites Bêtes", haute en couleur. Classées par saisons, les recettes se présentent en pleines pages ou doubles pages, et emploient un vocabulaire simple et des techniques culinaires accessibles aux enfants. Mais les ingrédients ne sont pas toujours faciles à trouver...choisirunlivre.com

Extraites de ses Mémoires, voici les pages que l'auteur libertin a consacrées à ses séjours à Paris de 1750 et 1757. Il décrit Paris comme une ville frénétique, tout à la fois ville de la mode, de l'élégance et de l'esprit, de l'imposture et du charlatanisme, sorte d'antichambre de la Cour de Versailles, où il ne manque pas d'observer le libertinage ambiant.

En 1721, Philippe d'Orléans prévoit de marier Louis XV avec la très jeune infante espagnole Maria Anna Victoria. Il propose aussi de donner la main de sa fille, Mlle de Montpensier, au jeune prince des Asturies, héritier du trône d'Espagne. L'échange des princesses a lieu en 1722. Mais rien ne se passe comme prévu, et chacune des princesses retourne dans son pays. Electre 2015

Recueil d'articles et d'essais sur les tendances libertines et libertaires de la pensée française du XVIIIe siècle à travers des figures d'écrivains libertins et de femmes ayant tenu salon.

L'exposition a été organisée autour du manuscrit de L'histoire de ma vie rédigé par Casanova de 1789 jusqu'à sa mort, récemment acquis par la BnF. Des pages sont ici reproduites en fac-similé dans un cahier central. Des contributions d'historiens et conservateurs s'attachent à mettre en lumière les diverses facettes de cet aventurier qui traversa tout le XVIIIe siècle.

La romancière raconte les souvenirs de sa mère, Jackie, née en 1919, et pour qui la pratique de la nage a toujours assuré sa liberté. ©Electre 2018

Recueil de chroniques rédigées entre 1968 et 2000, dans lesquelles l'écrivaine raconte tour à tour ses débuts au magazine Vogue et une réunion des Joueurs anonymes, analyse la presse locale underground, évoque l'écriture, la genèse de ses trois premiers romans et les publications posthumes des écrivains. ©Electre 2023

Recueil d'articles et d'essais sur les tendances libertines et libertaires de la pensée française du XVIIIe siècle à travers des figures d'écrivains libertins et de femmes ayant tenu salon. ©Electre 2023

A travers trois célèbres salons : la Chambre bleue de Mme de Rambouillet (XVIIe siècle), le salon de Mme du Deffand (XVIIIe siècle), le château de Coppet de Mme de Staël (XIXe siècle), se tracent trois différentes approches de l'esprit de conversation et des jeux de langage, trois moments dans l'histoire de la femme supérieure (Mme de Staël), c'est-à-dire libre de refuser la tradition et d'affirmer ses talents : les Précieuses optant pour la féerie, Mme du Deffand pour la distance et l'humour, Mme de Staël pour la passion et la littérature comme arme. L'évocation de ces figures féminines, prise dans une réflexion actuelle, est aussi, ou d'abord, un éloge de la conversation - de ses capacités de découvertes, de ses ressources de réconfort et de rires, de son pouvoir de séduction.

Charles-Joseph de Ligne (1735-1814) est le représentant par excellence d'une conception du monde et d'un mode d'existence absolument européens. Né dans le Hainaut, alors sous domination autrichienne, et descendant d'une très ancienne famille wallonne, le prince de Ligne s'est longtemps partagé entre son château de Belœil, non loin de Bruxelles, de longs séjours à Versailles, où il était un intime de Marie-Antoinette, et de nombreux passages à Vienne, où il fréquentait l'impératrice Marie-Thérèse et où, à partir de 1794, il se fixe définitivement. Épris d'amour et de séductions, grand lettré, hédoniste et homme de guerre, il était trop adonné à la dispersion de la mondanité pour se dédier exclusivement à la littérature. Écrire fut cependant, tout au long de sa vie, une de ses occupations favorites et il y faisait preuve d'un talent remarquable auquel Mme de Staël, lorsqu'elle se rendit à Vienne, fut sensible. C'est pourquoi elle entreprit une édition de ses écrits, qui parut en 1809 avec beaucoup de succès, et que nous reprenons ici, pour l'essentiel, en lui ajoutant d'autres pensées et portraits, en particulier celui de Casanova, dont le prince fut l'ami et le confident en matière de libertinage comme d'écriture. Dans leur diversité ces textes sont également étonnants par leur originalité, leur naturel, leur intelligence : un mélange d'acuité et de désinvolture.