Le point sur les notions de dettes illégitimes et de dettes odieuses développées par les campagnes contre la dette et les mouvements sociaux au niveau mondial. A partir de la genèse de l'endettement des nations, cette analyse débouche sur des propositions pour soumettre la dette à des audits et évaluer les possibilités de remboursement et d'annulation.

D. Millet et E. Toussaint, militants altermondialistes, analysent les mécanismes reliant les crises alimentaires, écologiques et climatiques, migratoires, institutionnelles internationales, qui secouent le monde depuis 2008. Pour en sortir, ils proposent de mettre fin à la société capitaliste et à son modèle productiviste.

La crise de la dette publique est analysée comme une crise de la finance privée délibérément mise à la charge des finances publiques par des gouvernements soumis aux marchés financiers. La crise serait, selon les auteurs, une façon pour les politiques de justifier des plans de rigueur et de diminuer les protections sociales devenues trop coûteuses. Il existerait pourtant d'autres solutions.

Depuis plusieurs décennies la dette frappe les pays du sud, répendant corruption et misère. Mais le thème de la dette publique a fait irruption dans les pays du nord depuis la grave crise économique mondiale. Cet ouvrage montre les points communs et les différences entre pays industrialisés et pays en développement face à la dette.

Le recours à I'endettement extérieur et l'adoption du libre-échange constituent à partir du XIXe siècle un facteur fondamental de la mise sous tutelle d'économies entières par les puissances capitalistes. Cette dictature de la dette n'est pas inéluctable. La répudiation des dettes de certains Etats est présentée, ainsi que la notion de dette odieuse. ©Electre 2017