L'objet de cette étude n'est pas le personnage historique d'Albert Ier, mais son image. Il s'agit de l'histoire d'une représentation collective, de son évolution et de sa signification. Au-delà de cette représentation, ce sont les valeurs, la culture populaire, le sentir commun du peuple belge sous le règne du roi Albert que l'on verra apparaître.

Cette étude témoigne de l'importance du patrimoine mémoriel dédié à la Première Guerre mondiale, à Bruxelles (monuments, noms de rues, plaques commémoratives, etc.). Les auteurs mettent en perspective les traces du conflit, avant de présenter la mise en place de la mémoire nationale et son évolution, puis analysent les différentes formes de mémoires (locale, communale, etc.).

Regard neuf sur une histoire vieille de cent ans La première Guerre Mondiale sera au coeur de l’actualité dès l’année 2014, année à partir de laquelle une série de livres fleuriront sur le sujet. Parmi eux, cette chronique illustrée de dessins issus en grande majorité de la presse écrite de l’époque retient l’attention par son originalité. Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, disait Napoléon. Lors de la guerre 14-18, les belligérants font leur cette devise, utilisant massivement l’image pour soutenir leur travail de propagande. La caricature se révèle en effet une arme redoutable pour contrer l’adversaire tout en le ridiculisant ; un moyen efficace pour susciter ou entretenir la combativité d’une population et de ses armées. Le livre, réparti en cinq grands chapitres échelonnés depuis 1914 à 1918, se prête aussi à un public jeune. Tous se passionneront pour cette chronique des temps forts de la guerre 14-18 écrite à l’indicatif présent pour rendre l’histoire plus vivante. Afin que chacun puisse repérer les lieux (c’est où encore la Marne ?), de petites cartes géographiques émaillent la plupart des pages. Quatre-vingts dessins composent cet ouvrage. Sélectionnés parmi des milliers pour leur esthétique ou pour leur force de frappe, ils montrent quels furent les ressorts affectifs de la guerre. Le lecteur découvrira ainsi les visions contradictoires et affectivement chargées des différents belligérants de 1914 à 1918, qu’ils soient allemands, français, belges ou anglais. Cette richesse de points de vue – qu’on ne trouve pas dans les livres d’histoire – apporte au lecteur un regard neuf sur une histoire vieille de bientôt cent ans.

De 1914 à 1918, des citoyens ont combattu dans la clandestinité l'occupation allemande en Belgique et dans le nord de la France. Edith Cavell, Gabrielle Petit et près de 300 autres patriotes ont été envoyés au peloton d'exécution. La plupart d'entre eux ont eu l'occasion d'adresser avant de mourir une dernière lettre à leurs proches. Cet ouvrage propose une sélection de ces lettres