Né dans une famille d'agriculteurs entre la Haute-Loire et la Lozère, l'auteur ressent très vite le besoin de partir loin et de découvrir le monde, qu'il concrétise en sillonnant l'Afrique, l'Asie et l'Europe. Il témoigne de sa passion pour les voyages et les contrées lointaines. Electre 2015

De la maison, comprise comme le lieu fondateur et nourricier, aux horizons lointains et souvent mythiques, ce récit tend à construire les routes qui les uniront pour permettre l'accomplissement de l'équilibre parfait entre la réflexion et le voyage, la vie quotidienne et la vie idéalisée, le présent et l'éternel. J. Vernet cherche à exprimer cette philosophie de la vie par la poésie.

Les pages de ce récit en forme d'autoportrait, sont traversées par la lointaine compagnie de Christian Dotremont, admirable peintre et écrivain, fondateur du groupe Cobra, inventeur génial des logogrammes, poète hors du commun, et nous entraînent d'un endroit perdu du Sud du Massif Central, en passant par l'Afrique, jusqu'en Laponie finlandaise. Un hymne à la vie, à la creation, au voyage !

Il est encore temps d'aller aux fontaines, de trancher les secondes comme un fruit, d'écouter le chant des paroles montant de Babel. Personne n'est plus dans sa vie, dans aucune vie. Oui, tout est à réinventer, tout. Même l'amour, surtout l'amour et la bonté. Ces deux diamants qui se sont éteints au cours des siècles, sur lesquels nous avons jeté les eaux de nos tourments, sur lesquels nous crachons notre fiel. Oui, tout est à faire jaillir de la lumière, pour étendre la liberté, la liberté de tous. Nous sommes au matin de l'aventure fabuleuse, avec nos outils de préhistoire, nos goûts de caverne, nos vieux démons. Nous manquent la fraîcheur des sources, le renouveau des fleuves, la fraternité des oiseaux. Nous manque le plus simple que nous avons relégué aux oubliettes. Il est encore temps d'aller aux fontaines. Ce livre est composé de quatre parties.