Le spéculateur veut tirer parti des hausses non légitimes du marché, non liées à l'activité économique. Il joue comme au casino.

La persistance dans le temps des gains et des pertes à un jeu de pile ou face induit les analystes techniques à détecter des tendances.

La peur de perdre, plutôt que l'espérance de gains, détermine le comportement des individus.

La finance dite éthique ne le sera pas vraiment tant qu'elle restreindra sa démarche aux choix d'investissement. Si les acteurs du secteur ne s'interrogent pas sur l'éthique du système financier lui-même, moraliser la finance restera un voeu pieux.

En 1900, Louis Bachelier, génie méconnu, utilise les théories des probabilités et de la diffusion de la chaleur pour étudier l'évolution de la rente.

Les fortes fluctuations boursières, krachs et bulles spéculatives, sont mieux modélisées par de nouvelles formes de hasard qui laissent plus de place aux décisions humaines singulières.

L'examen statistique des gains montre que les initiés connaissent le futur du marché.