Vingt ans après le sommet de la Terre à Rio en 1992, que reste-t-il de cette conférence historique, qui avait réuni 110 chefs d'Etat ? Réponse : 27 résolutions - hélas peu contraignantes - dont la première était : Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont le droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature. Vingt ans après, les choses ont-elles changé ? Indéniablement, il y a eu une prise de conscience, encore lente, encore insuffisante. C'est principalement la société civile, plutôt que les pouvoirs politiques ou économiques, qui s'emploie à lutter pour une meilleure protection de la planète. Mais, tout aussi indéniablement, ce qui a également changé est que nous sommes 1,5 milliards de plus qu'il y a vingt ans. Ce livre dresse le bilan de ces vingt années d'action, mais il ouvre également de nouvelles voies inédites pour que RIO+20 sonne le véritable départ d'une nouvelle ère écologique, avec la probable création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement.

50 spécialistes expliquent comment tirer parti des grandes institutions : le système éducatif, les médias, l'économie, les pouvoirs publics, les traditions culturelles et les mouvements citoyens, pour les réorienter vers la durabilité.

La fondation pour l'environnement livre une étude sur la crise alimentaire et les moyens de la résoudre. Elle se penche sur les dernières innovations agro-écologiques et leur applicabilité mondiale et donne un point de vue plus large sur des questions telles que la pauvreté, la politique internationale ou l'égalité des sexes.