4ème de couv. : "Le plus célèbre des polémistes russes, l'inventeur de l'homo sovieticus, nous livre ici ses Mémoires, ceux d'un homme qui aurait accumulé en son âme et en son cerveau toute l'histoire de la Russie postrévolutionnaire. Né dans un village de la Russie profonde, adolescent en guenilles s'échappant de la Loubianka, aviateur pendant la guerre, philosophe picaresque en lutte contre Staline et Brejnev, il est expulsé d'U.R.S.S. en 1978. Artiste, faussaire et soûlographe à ses heures, Zinoviev, à travers mille anecdotes ahurissantes, mille souvenirs tragiques et mille paradoxes, nous brosse un conte philosophique absurde et somptueux, vaste fresque de la vie d'un rebelle qui, au cœur du cyclone totalitaire le plus formidable de l'Histoire, s'est construit son propre État d'homme libre. "

Souvenirs, notes, réflexions, digressions à la manière si particulière du grand écrivain, cette fois sur un sujet explosif: les années du règne stalinien

« Pour paraphraser un de nos anciens proverbes qui veut que chacun comprenne en raison de sa propre perversité, je peux dire que j’analyse les traits de son œuvre à l’aune de ma propre perversité littéraire. »(Alexandre Zinoviev)

Renouant avec la férocité décapante et burlesque des Hauteurs béantes, Zinoviev démonte les mécanismes de la société soviétique à l'heure de la perestroïka et de la glasnost, et montre le décalage entre les mots et les actes

Un parcours de la Russie profonde dans la peau d'un des laissés-pour-compte des dernières réformes. Ivan, qui n'a rien d'un dissident, est un ivrogne. Il fonde avec ses compagnons une sorte de confraternité des victimes des démoniaques campagnes de Gorbatchev.

Zinoviev ne croit pas au libéralisme gorbatchévien. Ce n'est pour lui qu'"une nouvelle bulle de savon idéologique, témoignant de la stérilité totale de l'idéologie soviétique". Une analyse sans concessions de la politique et de la réalité sociale de l'URSS.

Poursuite de la grande typologie satirique de la société communiste. “Lire l’Avenir radieux, c’est se prémunir contre la glaciation généralisée de nos sociétés.” – Max Gallo ( L’Express )