" Maintenant que tu es un grand chasseur, tu as le pouvoir de faire revenir ta mère et tes soeurs, dit le sorcier. Il te faudra fabriquer un instrument de musique. Tu devras trouver huit fleurs semblables qui n'ont pas le même parfum et sculpter une branche de l'arbre qui leur fait de l'ombre. Tu dois terminer avant le lever du soleil. Sinon, il sera trop tard. "

Un matin, alors que la foule attendait le chant cristallin de l'aurore, rien n'arriva. La reine Agathe resta stupéfaite, voyant que l'eau de la cascade ne coulait plus. Elle caressa la roche comme pour l'interroger. Un arc-en-ciel apparut, elle entendit ces mots : " Petite reine, il est temps que tu partes, d'autres royaumes t'attendent, là-bas où les humains ont oublié de se réveiller. "

Arham, le joueur de sitar, trouve un jour sur les bords du Gange une vieille cruche de terre. La voix qui s'en échappe va changer le cours de sa vie. Un conte suivi d'un cahier documentaire pour découvrir le son du luth indien appellé tambura.

Un jeune et talentueux joueur de kamancheh rencontre une belle jeune fille dont il tombe fou amoureux. S'il ne la revoit pas, il va perdre son inspiration.

L'histoire d'un amour déçu sur fond de paysage provençal aux couleurs vives et tranchantes.

Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d'écart. Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l'abandon. L'ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d'animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d'un admirable talent. La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l'histoire du Liban du début du XXe siècle, et des pays arabes, en particulier de l'Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste. Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté. Marie en paiera le prix. Pour Mona, l'histoire reste à écrire. Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise.