Livre échangé sous le manteau, longtemps introuvable dans sa langue d'origine, Mon ange a été instrumentalisé par les Cubains des deux rives afin de le réduire à un sommaire règlement de comptes. L'histoire de sa publication serait simplement romanesque, si son contenu n'était dramatiquement testamentaire.Un écrivain qui a fui le régime carcéral insulaire refuse la reddition sans condition à la sphère étriquée des triomphateurs qui l'attendent à Miami. Il est interné par sa famille américaine dans un boarding home, asile privé qui recueille des inadaptés de toute engeance.Les grilles se referment sur lui et en lui, seul dans un univers hallucinant où l'on ne peut que souffrir et faire souffrir. C'est ici qu'il faut vivre, et pour toujours, sans espérance ni pitié; pour personne. Le faut-il vraiment?

Cette sélection de photographies, prises par de grands noms du photojournalisme, montre comment la photographie joue un rôle important dans le combat en faveur des droits de l'homme mené par Amnesty international, qui fête ses 50 ans en 2011. Avec un rappel de l'histoire d'Amnesty International. ©Electre 2021

Les images d'un reportage ayant duré huit années sur les bagnes ou prisons pour enfants et adolescents à travers le monde. Un plaidoyer pour la reconnaissance des jeunes détenus.

Fraîche émoulue de sa campagne, Cuca Martinez débarque à seize ans à La Havane où, contre gîte et couvert, elle fait le ménage dans une pension de famille. Ses compagnes de chambrée entreprennent d'initier l'adolescente aux plaisirs de la vie dans La Havane des années trente : mafia, cabarets, argent facile, alcool et musique... Dès sa première sortie, Cuca rencontre Juan par qui arrivent l'Amour, le Dollar... et la Douleur. (Bibliotéca magazine)

Reinaldo Arenas est un écrivain cubain, romancier, nouvelliste et poète, né le 16 juillet 1943 à Holguín et mort le 7 décembre 1990 à New York. Persécuté par le régime castriste pour son homosexualité, il s'exila aux États-Unis en 1980 et raconta son histoire dans Antes que anochezca (Avant la nuit), récit autobiographique qui fut porté à l'écran par le cinéaste Julian Schnabel.

"Cher premier amour", c'est par ces mots que commençaient toutes les lettres que Danaé expédia pendant une vingtaine d'années dans la vallée de Vinales. Elle y racontait sa vie à La Havane, son mariage avec Andrés, la naissance de leurs filles, le renoncement de soi au profit de la famille, le mal de vivre, la solitude. C'est parce que ces lettres sont restées sans réponse que la jeune femme décide à trente-cinq ans de quitter le foyer conjugal pour retrouver l'énigmatique vallée ou est resté enfoui son lourd secret d'adolescente : une vertigineuse et transgressive initiation à l'amour avec une fille répondant au prénom allégorique de Terre. (Bibliotéca Magazine)