Evguéni Petrovitch, un émigré russe, quitte la France pour les États-Unis après avoir enterré sa femme, tuée dans un bombardement. Electre 2014

L'auteur nous conte son enfance de Russie et ses années parisiennes . Ses souvenirs s'enrichissent à chaque page, d'allusions aux évènements etaux personnages de l'époque. La littérature russe de la première moitié du siècle tient une grande place dans cette chronique.

Dans ce court roman, nous suivons le narrateur, un émigré russe, dans son chemin d'exil vers les Etats-Unis. Le héros incarne la tristesse profonde de ces Slaves déracinés et rongés par "le mal noir" de l'exil à jamais inguérissable. Récit pudique et plein de tendresse où Nina Berberova fait montre d'un grand talent dans la pensée et l'écriture.

Les cinq premiers des "petits" romans de Berberova en collection de poche. ©Electre 2019

Boris, le narrateur d'origine russe, passe ses vacances dans le château de Roquenval appartenant à la famille de son ami Jean-Paul. Il y retrouve un peu de son âme russe à travers les souvenirs de la grand-mère, la vieille comtesse Praskovia Dmitievna. Dans ce court roman, N. Berberova, par petites touches, dépeint l'atmosphère, encore empreinte de noblesse, émanant de ce château et de cette famille.

N. Berberova raconte les relations d'une soprano, issue de la haute société pétersbourgeoise avec Sonetchka, son accompagnatrice, bâtarde et pauvre. L'auteur condense dans ce récit extrêmement émouvant toute la passion qui peut habiter un coeur meurtri par la malchance d'une destinée bloquée.

Elles étaient deux soeurs, Ariane et Sacha à Pétersbourg, en 1920, et les voici ressuscitées sous nos yeux en quelques traits. ©Electre 2017

En quelques scènes où l’économie des moyens renforce l’efficacité du trait, Nina Berberova raconte ici les relations d’une soprano issue de la haute société pétersbourgeoise avec Sonetchka, son accompagnatrice, bâtarde et pauvre ; elle décrit leur exil dans les années qui suivent la révolution d’Octobre, et leur installation à Paris où leur liaison se termine dans le silencieux paroxysme de l’amour et de la haine. Virtuose de l’implicite, Nina Berberova sait tour à tour faire peser sur les rapports de ses personnages l’antagonisme sournois des classes sociales et l’envoûtement de la musique (il y a sur la voix quelques notations inoubliables). Par ce roman serré, violent, subtil, elle fut, en 1985, reçue en France, où elle avait passé plus de vingt ans avant de s’exiler définitivement aux États-Unis (Source Éditeur)

Ces deux pièces de théâtre, qui furent écrites à plus de vingt ans d'intervalle (respectivement fin des années 30 et début des années 60) ont pour thèmes la conquête de la liberté et le temps qui passe. (Livres hebdo : livres du mois, 5, 2003)

A Pétersbourg, en 1920, c'est l'histoire de deux soeurs, Ariane et Sacha obligées de vivre avec leur père dans une seule pièce. Ariane, l'aînée décide de partir. Un livre qui exprime la tristesse, le fatalisme des exilés russes de l'époque, perdus dans leurs souvenirs.

Une Russie miniature s'est reconstituée à Boulogne-Billancourt au lendemain de la Révolution bolchevique : aristocrates déchus, militaires vaincus, artistes exilés sont les héros comiques ou émouvants de ce premier ouvrage de N. Berberova.