Assis derrière le guichet d'un centre de Sécurité Sociale, Thomas Chanaud observe et dresse des statistiques du genre : tous les trois jours un enfant se prend les doigts dans la porte de verre. La vie de ce bon père de famille, employé modèle, ne présente rien de remarquable. Cependant, dès lors qu'on prononce des mots comme ports ou archipels, Rotterdam ou Macao, il ressent l'appel du large... (Livres Hebdo)

Giulietta Padovani, une vieille romancière, décide de vendre ses souvenirs à qui paiera pour l'écouter. L'inquiétude de ses sept enfants augmente à mesure qu'elle dévoile ses secrets...

Obsédée par la vision d'un homme qui pleurait appuyé contre un mur en un dimanche d'avril, Esther, née muette, s'emploie à le retrouver pour connaître la raison de ses larmes.

Dans ce roman alternent les voix de deux époux, Ada et Jonas, dont les monologues témoignent des difficultés qu'ils ont à communiquer après cinq ans de mariage.

4ème de couv. : "Le titre esquive toute ambiguïté. On est dans une enfance et au Maroc, les deux pays qu'Anne Bragance s'est aventurée à revisiter après plus d'une vingtaine de romans aux sujets variés et aux tonalités diverses. L'enfance, c'est celle dont l'ont marquée des éclats de soleil emportés pour toujours, les sentiments parfois contradictoires qu'elle a éprouvés, les douleurs lentes à cicatriser à défaut de pouvoir être effacées. Le Maroc, c'est le pays où pour y être née - à Casablanca - elle a reçu la lumière en héritage et des souvenirs éblouis sur lesquels l'exil contraint vers une France grise et inamicale a projeté une ombre hostile. Plus qu'en terre française, Anne Bragance s'est, dès lors, enracinée dans une écriture française qui lui permettait d'échapper «à l'ennui d'être moi, toujours moi, seulement moi». C'est sans doute pour cela qu'au choix de la stricte autobiographie, elle a préféré laisser affleurer des fragments de son passé, des sensations éparses et ces leçons de vie constitutives de l'être que l'on est devenu.

Après quinze ans d'une union qui paraissait heureuse, une femme se voit trahie par celui qu'elle aime passionnément et qui, à la faveur d'un somnifère qu'il lui administre, disparaît sans explications. Pour renier le parjure et tuer l'amour, elle choisit quinze hommes, un par année de bonheur vécue, et les attire tour à tour dans le sanctuaire conjugal. Elle se donne à ces inconnus qu'elle rencontre au hasard de ses errances, leur conte ses déboires et leur révèle leur rôle : ils ne sont que les "gommes" du passé. Mais le septième homme, Gabriel, interrompt le rituel. (Bibliotéca Magazine)

Virginie, qui a jeté à cinq ans sont petit frère à la poubelle, n'a jamais demandé de pardon, par culpabilité, et ne pourra jamais. Sa mère, qui lui croit un caractère monstrueux, ne lui a jamais accordé ce pardon, et ne pourra jamais. Vers quel désastre peuvent conduire les blessures insoupçonnées de l'âme ? (Livres Hebdo)

On l'appelait Blanche, elle était petite-fille de charbonnier. Elle grandissait dans une vaste maison d'un pays du Sud, entourée de cousins et de tantes, mais seule, souvent, préférant la compagnie des mots à celle des gens. Gourmande d'instants précieux, de rêveries graves et de conversations détenues, elle ruminait le monde avant de le coucher sur les pages blanches d'un cahier offert par l'aïeule Rita. C'est pour cette grand-mère chérie et vieillie qu'elle ravive ses souvenirs, dans un récit tendre comme une lettre d'amour adressée au pays perdu, l'enfance révolue.

Une danseuse sur le déclin et un ex-champion de tennis se retrouvent vingt ans après leur première rencontre sous le regard jaloux de la femme de ce dernier. (Livres Hebdo)