Saga africaine qui fait revivre à travers la famille Traoré la grande mutation du peuple Africain, plus particulièrement Ségou (l'actuel Mali), puissant royaume sur les rives du Niger au XVIIIe siècle. L'auteur sait décrire de façon vivante avec une profonde et chaleureuse sensibilité un continent noir à la fois spontané et mystérieux et évoque des situations historiques peu connues.

Premier récit autobiographique de M. Condé, où elle met en scène sa jeunesse dans la Guadeloupe des années 50, ses relations houleuses avec sa mère, sa confrontation à la mort, au racisme, ses désillusions amoureuses, ses rêves de liberté et d'autonomie. Ces souvenirs sont l'occasion d'aller aux sources de son inspiration romanesque. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2001)

Deuxième volet de cette saga qui met en scène la seconde génération des Traoré, dispersée selon les destins divers des fils de Dousika. Récit coloré et chaleureux.

Il y a cinq ans, à la Guadeloupe, un bébé a été trouvé, la gorge tranchée, sur un tas d'ordures. Il a survécu à ses blessures. Maryse Condé replace cet abominable fait divers dans le contexte du début du siècle et de la colonisation, mettant en scène le supplice des peuples opprimés et plus particulièrement celui des femmes martyrisées. Dans ce roman "endiablé" où les vivants et les morts se mêlent parfois amoureusement, Maryse Condé trace à l'encre rouge sang le destin de Célanire Pinceau, bébé sacrifié à sa naissance sur l'autel de la réussite politique d'un Blanc, et qui n'aura assez de toute sa vie pour se venger du crime dont elle a été la victime. (Bibliotéca Magazine)