Près de Zamana, une fusillade éclate entre des tueurs pakistanais et un espion américain. Pris dans les tirs, Massud, le mari de Nargis, meurt avant qu'elle ne parvienne à lui avouer son secret. Craignant que la vérité sur son passé ne soit dévoilée, dans un pays où les accusations de blasphème sont courantes, Nargis décide de fuir avec Helen, la chrétienne, et Imran, le mystérieux Cachemirien. ©Electre 2018

Alexandra, Jane et Suki sont désormais veuves de leurs seconds maris. Elles retournent passer deux mois à Eastwick et tentent de racheter leurs péchés. Elles sont bientôt confrontées à la sorcellerie vengeresse d'une ancienne connaissance.

James Purdew, Anglais de 29 ans, vit à Amsterdam lorsque Ingrid, sa compagne, le quitte. Sans travail, il se retrouve à la rue. Il est en outre sujet à des trous de mémoire, relatifs aux années qu'il a passées à l'université de H. Il entreprend alors de rédiger ses mémoires et retourne en Angleterre où il est engagé pour rénover une demeure de H., qui semble liée à ses souvenirs. Premier roman.

Décembre 1954, île de San-Pedro. Carl Heine, un pêcheur est assassiné. Kabuo Miyamoto est accusé. Le journaliste Ishmael Chambers, mutilé de guerre, ami d'enfance de Kabuo et amoureux de la femme de celui-ci, assiste au procès. A travers le procès d'un Japonais accusé d'avoir assassiné un Américain, le romancier plonge dans la haine raciale, mais aussi dans la culpabilité qu'une communauté peut éprouver face à une autre. Suspense judiciaire, roman psychologique, ce livre nous offre de saisissants portraits et des analyses en profondeur.

Alors là, je ne pensais pas que ça pourrait m'arriver un jour ! Moi qui ai démissionné depuis plusieurs années de l'Education nationale, je viens de regretter à l'instant de n'être plus instit ! C'est sûr, après avoir découvert ce conte musical, j'aurai su ce que j'allais faire de mon année scolaire : j'aurais ouvert cet album au mois de septembre, et je ne l'aurai refermé qu'en juin. Entre-temps, j'aurais travaillé avec les enfants la musique, le chant, la danse, la peinture, la photo, les mathématiques, l'histoire de l'esclavage et de l'immigration, celle du métissage des mots et des notes : j'aurais invité un groupe de percussions africaines, nous aurions fabriqué des tambours sur lesquels nous aurions appris à jouer, " avec nos trois mains ", les rythmes de la liberté et de la tolérance... En fin d'année, nous aurions donné un spectacle aux parents, au quartier en son entier : une ode à la vie, à l'amour, à l'intelligence. Et tout le monde serait ensuite parti en vacances le coeur un peu plus grand. Oui mais voilà, je ne suis plus instit. Je ne peux qu'inviter instamment ceux qui me liraient ici à achter au plus tôt cet album. Vous découvrirez alors une autre version, que celle " en charentaises ", d'A la clairefontaine. Nou pa janmin obliyé ! Thierry Lenain. PS : le CD (texte récité et musique) est superbe. Un conseil pour un plaisir maximum : écoutez le disque dès votre première lecture. Pour cela, laissez passer la première chanson, et ne tournez la page de garde que lorsque le récitant entame le texte

1982. Une bourgade anonyme du Pakistan, à l'ombre de deux mosquées concurrentes, est secouée par deux événements simultanés : le meurtre du puissant juge Anwar et la réapparition d'un sac postal égaré depuis dix-neuf ans lors d'un accident de train. Premier roman. Electre 2015

Histoire rimée mettant en scène des chats qui ont changé de couleur afin de plaire aux gens, sur des rythmes d'Henri Dès.

Du sommeil d'Ulysse à l'éveil de Zarathoustra, Jacqueline Risset arpente la littérature où l'on retrouve Dante, Honoré d'Urfé, Proust, Kafka, Pessoa, Bataille, Beckett : récits d'enfance, souvenirs intimes, amours d'adolescence, sommeil conjugal, méditations...

John, personnage principal de ce roman, annonce la couleur. Et il n'épargne personne : surtout pas l'homme "qu'est pas son père", qui n'hésite pas à le frapper ; surtout pas Mrs. Moonface et les autres professeurs de son "anti-école" sur lesquels il jette un regard caustique ; surtout pas une mère absente et épuisée par la vie à qui il s'adresse pourtant tout au long de ce récit. Mais il ne s'agit pas pour autant d'un règlement de comptes... Ouvrir Tu ne me connais pas, c'est entendre résonner à son oreille la voix de John, fière et forte. C'est apprendre à le connaître, découvrir sa réalité brutale et troublante. Face à des situations qui en laisseraient plus d'un sur le tapis, John s'avère plein de ressources. Il démonte avec lucidité le monde qui l'entoure, le rendant plus supportable. Ou comment transformer un ennuyeux cours de tuba en une rencontre avec un crapaud géant se prenant pour un instrument ; comment faire en sorte que l'humour et l'autodérision prennent en permanence le pas sur la difficulté à vivre... (Quatrième de couverture)

Tout au long d'une correspondance qui couvre les quinze premières années du xxe siècle, deux grandes figures de la littérature américaine vont nouer et tisser une amitié que ne démentiront ni l'éloignement ni les séparations prolongées, ni la maladie ni les différends. Occasion unique pour le lecteur de découvrir Henry James dans l'intimité de sa vie quotidienne, de surprendre les confidences d'un homme en proie aux doutes aussi bien sur son propre compte que sur celui des autres, affaibli physiquement au fil des ans et condamné à ne plus vivre, comme tant des personnages de ses romans, que par procuration, à travers les voyages et les escapades de son interlocutrice. Edith Wharton, dont nous n'entendons le plus souvent la voix qu'en écho dans les lettres de James, est à la fois la confidente, l'ouverture sur le monde, l'image ambiguë de cette femme qu'il aurait sans doute voulu aimer sans jamais y parvenir. Occasion aussi d'une série d'évocations impressionnistes de certaines personnalités littéraires et politiques de l'époque, de part et d'autre de l'Atlantique, et de certains des événements les plus marquants de la période dont la Première Guerre mondiale ne fut pas le moindre. Lyall H. Powers, professeur honoraire de l'université du Michigan, jamesien notoire, ami de Leon Edel avec lequel il avait édité entre autres The Complete Notebooks of Henry James, est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages sur Henry James.

2020 : les Etats-Unis émergent de la barbarie où les a plongés la guerre avec la Chine. C'est dans ce monde que Ben Turnbull, ancien conseiller financier dans un cabinet de Boston, vit sa propre déchéance, au rythme des saisons de sa 66e année et au fil d'un temps qui se situe entre rêve et réalité et qu'il essaie d'apprivoiser dans les pages d'un roman aux allures de journal intime. (Livres Hebdo)