On cherchait l'endroit idéal, isolé, tranquille.Une nuit, j'ai eu l'idée : Irus ! L'île d'Anton était en vente depuis sa mort, mon père venait de trouver un acheteur, on ferait d'une pierre deux coups : on partirait dans un endroit génial, et après une histoire pareille, le type ne voudrait plus l'acheter, Irus... l'île du Bonheur serait à nous pour toujours. Et le grand saut, on le ferait comment ?Là, Vlad a eu l'idée du siècle. En douceur, impossible à louper : il suffisait d'attendre la marée.Il avait fait fort le Prince des Ténèbres... un moyen aussi simple, je n'y aurais jamais pensé. Pas de sang, de violence, de boîte crânienne éclatée, ni de grosse langue noire ou de corps bleu pendu à une poutre. Dommage, a dit Mishima qui aimait bien se la jouer gore.Il pensait déjà aux photos dans les journaux.Kim et moi, on aimait autant que ce soit clean, en plus on pourrait se regarder partir en se donnant la main, ce serait comme une estampe japonaise.

Le 6 décembre 1989, à Montréal, un homme a tué quatorze femmes de l'Ecole polytechnique de Montréal. Cette biographie romancée retrace son parcours jusqu'à ce jour fatidique.

En Côte dIvoire, Jean Reno, Mandela et Innocente sont des écoliers assidus et ambitieux. En dehors des cours, ils doivent aider les adultes à récolter le cacao. Ils décident un jour de se faire payer pour pouvoir sacheter du matériel scolaire. Jean Reno tombe amoureux dInnocente qui rêve de goûter un carré de chocolat

Élise Fontenaille, romancière, est l'auteur chez Grasset de La gommeuse (1997), Le Palais de la femme (1999), Demain les filles on va tuer papa (2001), L'enfant rouge (2002), Brûlements (2006), L'aérostat (200