Le narrateur est un petit garçon de 6 ans dont la maman a sombré dans la dépression à sa naissance, et dont le papa passe sa vie en voyages d'affaires. Alors, Valentin est élevé par ses grands-parents. Lorsqu'à 4 ans sa maman a réapparu et lui a adjoint quatre frères et soeurs africains et vietnamiens, Valentin va devenir révolté et faire les 400 coups. D'un langage imagé, un joli roman tendre.

Vichy sous l'Occupation. Chaque semaine, à l'Hôtel du Parc, le maréchal Pétain confie sa tête au jeune Emile, jusqu'alors apprenti coiffeur dans le salon de son père. Emile sait se rendre indispensable, il recueille les radotages et satisfait les caprices du Vieux, épie les manigances de Laval et couche comme tout le monde avec la belle Emma. Mais il plaît aussi beaucoup au capitaine Vincent, moine-soldat exalté qui s'est juré de kidnapper le maréchal pour rétablir la monarchie de droit divin. L'extravagante équipée s'achève dans un château d'Auvergne, où Emile sauve sa peau de justesse et connaît son premier deuil amoureux. (Bibliotéca Magazine)

L'auteur nous entraîne dans l'univers des Italiens de Paris sous l'Occupation. Entre un père alcoolique mais pas méchant, une mère généreuse et ses copains, Remo, adolescent, rêve de séduire les filles et de devenir un artiste célèbre. Victime d'une attaque, sa mère meurt. Il découvre alors la fragilité des choses. Un roman autobiographique, plein de sensibilité.

T'as 17 ans. Les Allemands qui ont pourri ton adolescence sont enfin partis. Tu te retrouves dans un minuscule taudis avec un père macaroni, cimentier, perdu dans ses rêves d'alcoolo. Toi, tu veux devenir un grand peintre très riche et surtout très célèbre. Alors commence un foutu apprentissage. T'as charrié des jambons de marché noir, te voilà trafiquant des faux manuscrits de Paul Éluard avec qui tu bois des coups à Montparnasse. Tu joues dans un film perdu d'Alain Resnais. Tu prends le thé chez Michèle Morgan. T'es "groupie" d'André Breton. Tu bosses, comme un certain François Mitterrand, pour le milliardaire Schoeller. Tu copines avec Hergé, Goscinny, Jacques Brel. Tu te fais bombarder avec des œufs par Dali. Tu joues aux boules avec Marcel Aymé. Tu flirtes en direct à la télé avec Barbara. Tu hantes les boîtes de pédés de Barcelone avec Copi... Et à quarante ans, enfin, t'as ta gueule dans Match. Mais t'es toujours pas peintre. Et t'as toujours rien compris à cette drôle de randonnée qu'est la vie. T'as pas mal rigolé. T'en as beaucoup beaucoup bavé. Mais, comme disait le vieux Henry Miller: "Toujours vif et joyeux!".