Ni partisan, ni adversaire, J. Lacouture dresse un portrait objectif du général de Gaulle et montre comment l'homme providentiel du 18 juin s'est peu à peu identifié avec le destin de la France. N'estompant aucun des traits d'un caractère complexe, il souligne les qualités et les défauts du personnage. Ce premier volume conduit le lecteur des aspirations juvéniles de Ch. de Gaulle à la consécration que fut pour lui la descente des Champs-Elysées du 26 août 1944.

De la fondation de l'ordre en 1540 à sa suppression en 1773 par le pape Clément XIV, l'évocation en quatorze séquences des principaux épisodes de l'histoire des hommes en noir.

Supprimée en 1773, la Compagnie de Jésus renaît en 1814, poursuivant l'oeuvre d'Ignace de Loyola.

91 photographies de personnalités étrangères et françaises et autant de représentants de la gauche que de la droite. Cet album est comme un résumé de la vie politique des trente-cinq dernières années et montre l'évolution de la photographie politique au cours de cette période, les façons de travailler du photographe en fonction de l'évolution technique.

De Gaulle 3. Le souverain (1959-1970) " Etait-il encore possible de faire œuvre originale en écrivant une biographie de Charles de Gaulle ? Tant de livres lui ont été consacrés qu'il y avait de fortes raisons de douter qu'on puisse apporter du neuf sur une existence dont il semble qu'aucun chapitre n'a résisté aux témoignages des proches, aux confidences des mémorialistes, aux investigations des historiens. (...) Que la chose fût encore possible, Jean Lacouture en apporte une éclatante démonstration. Qu'elle le reste encore après lui, la question se pose : si le terme de définitif a quelque sens pour une étude, il s'applique assurément au livre qu'il publie sur De Gaulle. (...) Le " Lacouture " restera l'ouvrage de référence. " René Rémond

J. Lacouture replace ici le grand écrivain dans son temps, et fait apparaître un Mauriac authentique. Biographie passionnante, alerte, lucide et basée sur une documentation très riche

Récit de cette affaire, qui met à l'épreuve les liens priviliégiés qui unissaient Molière au roi Louis XIV. Cette pièce provocatrice sera finalement interdite, ré-écrite, ré-autorisée, au milieu des intrigues, des manoeuvres et des pamphlets par lesquels des adversaires anonymes dénonçaient le paganisme de Molière. Les auteurs laissent supposer que Molière lui-même serait le premier d'entre eux.

Cet essai étudie le personnage de Carmen en tant que figure mythique dans l'oeuvre de Mérimée et dans celle de Bizet, dégageant de ce personnage une signification historique et politique liée à l'émancipation des peuples français et espagnols entre 1845 et 1875.

Pas plus qu'il n'a voulu confiner Montaigne dans sa tour et sa librairie, ou enfermer Mauriac dans les replis du cœur et de l'âme de Thérèse, Jean Lacouture ne se résigne à confondre Montesquieu avec un livre, si grand soit-il. Ce gentilhomme d'Aquitaine, épistolier persan et familier des Grâces de Chantilly, fut aussi l'un des inventeurs de ce siècle qui, de Marivaux à Watteau, a donné au monde l'exemple d'un art de vivre hors de la pesanteur. Et ce viticulteur gascon n'a pas seulement contribué à l'épanouissement du grand bordeaux, œuvre d'art qui n'a pas fini de nous enchanter, il a su faire de cette merveille le trait d'union avec une société anglaise faite non seulement de consommateurs exigeants, mais aussi d'inventeurs d'une société plus libre. Ainsi Jean Lacouture peut-il faire valoir que, si les lois ont un "esprit" qui doit tendre à l'harmonie sociale, la vie de Montesquieu fut en quelque sorte une vendange de la liberté