"Orpheline de seize ans, placée dans une ferme en Corrèze, elle a un jour le courage de fuir le destin tracé pour elle, entre servitude, ignorance et violence. Le hasard lui fait croiser le chemin de Florimont, qui la prend sous son aile dans sa roulotte. Il lui enseigne l'art magique de la photographie en ces années 1860. De foires en villages, l'homme immortalise familles, demeures et paysages, et tient boutique l'hiver à Clermont-Ferrand. Jeanne tisse avec son mentor un lien quasi filial qui révélera leurs parts secrètes. Le Regard de Jeanne, traversée du monde disparu des foires et des artistes itinérants au XIXe siècle, est aussi le beau roman d'une émancipation. Édition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE. "

1860. À seize ans, Camille quitte sa mère pour rejoindre les « limousinants », paysans creusois itinérants qui vont travailler comme maçons jusqu'à Lyon. Commence pour l'adolescent un dur apprentissage : onze heures par jour sur des échafaudages dangereux à servir maçons et tailleurs de pierre. Quatre ans plus tôt, son père, lui aussi maçon, a disparu dans la crue centennale qui a balayé la ville. Son père… une histoire manquée et pleine d'ombres. D'autant qu'un doute subsiste : il serait encore en vie. Camille part alors sur les traces de l'absent dans une itinérance initiatique émaillée de rencontres, de révélations.

Pour Jessica, le suicide de son mari est un choc et le début d'une série de découvertes. Alexandre n'était pas l'homme qu'elle croyait, et tout ce qu'elle savait de lui n'était que mensonges. Le mathématicien renommé était en réalité juif et ses parents morts à Auschwitz. A la demande de son fils autiste, elle entame un voyage en France à la recherche de Phil, le frère de son époux défunt.

1802. À vingt-deux ans, Junon de Saint-Hilaire revient en France. Dix ans plus tôt, ses parents et elle, chassés par la Révolution, ont quitté leur château du Limousin pour les Amériques. Désormais orpheline, Junon rentre à la faveur de l'amnistie accordée aux émigrés par Bonaparte, Premier consul. Dès son débarquement au Havre, la jeune femme ne reconnaît plus la langue, les noms des rues, les châteaux décoiffés, les églises pillées... Qu'est-il advenu du domaine familial ? Qu'est devenue sa petite sœur, confiée à une nourrice lors de leur fuite de 1792 ? Âgée de six ans, victime de fièvres, Alice était alors intransportable. Junon repart donc sur les chemins.

Singulière, érudite, du vif-argent, la jeune Anthéa est confinée dans l'ombre de son père, éminent botaniste qui l'a initiée à la science. Elle poursuit ses recherches, travaille avec le grand naturaliste Buffon, mais elle ne reçoit aucune reconnaissance des académies savantes. Car née femme. Lors d'un voyage en Haute-Auvergne, elle rencontre Étienne. Tout semble les opposer – elle, fille des Lumières, éprise de liberté, et lui, homme de traditions – mais une relation teintée de défiance et d'attraction se tisse entre eux. À ses côtés, fascinée, elle découvre un autre savoir d'excellence : celui des maîtres verriers.

"Années 1980 : Blanche coule une retraite paisible à Draguignan quand, un jour, une inconnue frappe à sa porte. Et le passé avec elle. Elle s'appelle Pauline et souffre de ne rien savoir de l'histoire de sa mère, Hélène, qui vient de mourir. Blanche connaît cette histoire, car c'est aussi la sienne. En 1942, au prix de mille dangers, elle a sauvé la petite orpheline juive du camp de Rivesaltes et de la menace nazie. Pauline part avec Blanche dans un pèlerinage sur les traces de sa mère… Un beau roman à deux voix sur la transmission d'une mémoire, et le portrait d'une Juste. Édition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE. "