Présentation d'une grande partie de l'oeuvre sur bois et sur pierre de cet artiste du XVe siècle. L'ouvrage évoque également son influence dans l'espace rhénan entre Bâle et Cologne ainsi que dans l'ouest et le sud de l'Empire et jusqu'en Autriche, dans l'actuelle Slovaquie et les régions limitrophes.

Présentation des fresques pompéiennes de la villa de Boscoreale. Les contributions analysent les fouilles de la villa, les restitutions possibles du décor, les questions iconographiques soulevées, la restauration des panneaux et font une comparaison avec les autres villas de la région.

Une rétrospective des travaux de Jean-Claude Golvin, architecte et archéologue spécialiste des restitutions de cités et monuments antiques au moyen de l'aquarelle.

Poète, essayiste, parolier, passeur de culture et de mémoire, Pierre Seghers fut sans doute l'éditeur de poésie le plus célèbre du XXe siècle. Né en 1906, il entre en littérature en rencontrant le graveur et imprimeur Louis Jou. En 1938, il fonde les Éditions de la Tour et publie son premier recueil, Bonne-Espérance. La guerre éclate, précipitant le jeune poète vers son destin : mobilisé à Nîmes, il crée la revue P.C. (Poètes casqués), dont l'un des premiers abonnés n'est autre qu'Aragon, puis Poésie 40 qui rallie les poètes engagés dans la Résistance. En mai 1944 paraît le premier ouvrage de la collection Poètes d'aujourd'hui, consacré à Paul Éluard, qui fait de lui l'un des pionniers du livre de poche et l'éditeur des poètes contemporains. Ami des horizons lointains, le capitaine des Éditions Seghers affrète bientôt de nouveaux bateaux : les collections P.S., Autour du monde ou Poésie et chansons qui explorent les terres inconnues de la poésie universelle. De Pablo Neruda à Fernando Pessoa, de la Chine au Groenland, Pierre Seghers publiera de son vivant plus de deux mille poètes du monde entier. Cette prodigalité ne l'empêche pas de mener à bien une oeuvre personnelle de premier ordre. Auteur de recueils, de chansons, d'anthologies, de traductions, fondateur de la Maison de la poésie de la ville de Paris, il affirme inlassablement, jusqu'à sa mort en 1987, son parti pris de bonheur et de vitalité.

Première grande exposition consacrée à Xavier Veilhan dans un musée français. Il a conçu son installation à partir de questions muséographiques : comment présenter des oeuvres autrement que dans une simple juxtaposition ou un ordonnancement extérieur à la démarche de l'artiste ? Comment montrer le dialogue qu'elles entretiennent les unes avec les autres ? ©Electre 2021

Le premier fauve belge débute sa carrière par la sculpture avec le buste d'Helena P. Blavatsky puis se tourne à partir de 1904 vers la peinture, accordant une grande autonomie à la couleur.

Le peintre des Pays-Bas contemporain de Rubens élabora son uvre à partir de son expérience à Rome et réalisa des commandes pour la cour des archiducs Albert et Isabelle.

La Fabrique des images donne à voir comment des cultures très diverses figurent les ressemblances et les différences qu'elles perçoivent dans leur entourage. Les images qui en résultent correspondent à quatre visions du monde bien contrastées qui se retrouvent dans des oeuvres issues des cinq continents : l'animisme, le naturalisme, le totémisme et l'analogisme. Cet étonnant voyage dans les terres inexplorées de la figuration fait se côtoyer une sélection d'oeuvres de toutes sortes, sans considération d'espace ou de temps. Au fil des pages ; le lecteur est amené à découvrir comment les images, depuis les plus familières jusqu'aux plus énigmatiques, rendent visible la variété des façons de vivre l'expérience du monde.

Sélection d'oeuvres d'art japonaises (dessins et sculptures essentiellement) de la collection personnelle de Rodin. Elle montre la façon dont l'artiste s'est approprié le Japon, au point de sentir une certaine communauté d'esprit entre lui et les artistes de ce pays.

Les années 1930 voient l'avènement de régimes autoritaires, franquisme, stalinisme, national-socialisme, fascisme, qui ont en commun la volonté de créer un homme nouveau. Dans la production artistique de l'époque, représentée ici, cette idéologie se caractérise par un retour aux canons de la beauté grecque et par l'interdiction des courants d'avant-garde, expressionnisme et surréalisme.

Visite du musée Rodin selon un parcours inédit et richement illustré des oeuvres de l'artiste : sculptures en marbre, en bronze, en plâtre, mais aussi dessins, gravures et peintures. Avec une sélection de chefs-d'oeuvre faisant partie des collections de Rodin, réalisés par C. Claudel, Renoir, E. Druet, etc., et de documents d'archives méconnus.

L'oeuvre de Jean Arp (1886-1966) emprunte les procédés et les matériaux du néoplasticisme, du dadaïsme, du constructivisme, du surréalisme, de l'art concret... Chez Arp, le contenu de l'oeuvre s'élabore au moment de sa mise en forme par l'utilisation de techniques en rupture avec la tradition : collages, broderies, papiers déchirés, écriture spontanée, collaboration avec d'autres artistes...

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jules Lismonde à Bruxelles en 1908, cette exposition réunit 37 dessins au fusain, révélant le tempérament de l'artiste, sa spontanéité, dans la forme des paysages et dans les portraits.

Catalogue de l'exposition regroupant 62 reproductions de toiles de peintres aborigènes contemporains. Ces oeuvres abstraites sont l'expression de la spiritualité du peuple aborigène et de leur refus de la figuration : la géométrie des lignes et le recouvrement des points permet de cacher le sens profond des messages.

La rencontre de celui qui domine la sculpture par sa monumentalité et de celui qui règne sur le dessin par le graphisme et la couleur révèle leur intérêt croisé pour une expression artistique autre que celle pour laquelle ils sont reconnus : le sculpteur Rodin dessine, le peintre Matisse sculpte.

Présentation de l'oeuvre de Jean-Baptiste Camille Corot (1798-1875) dans une approche comparative avec celles de ses successeurs (Monet, Renoir, Cézanne, Picasso, Matisse, Kandinsky). Formé dans la tradition classique du paysage italien et français, il s'est inspiré des maîtres du réalisme hollandais et de l'école anglaise.

Une mise en lumière de l'infinie variété des portraits que réalisa Rodin. Un aspect de son travail artistique qui fait l'objet d'une réfléxion, soucieuse de cerner les méthodes et les préoccupations artistiques du sculpteur.

D'octobre 1882 à avril 1883, C. Meunier séjourne à Séville, où il doit réaliser une copie de La descente de croix de Pedro Campana. Avant d'entamer ce travail, il fait connaissance avec la ville. Quatre-vingts oeuvres de cette période sont présentées ici, tant des esquisses préparatoires que des tableaux achevés, sur les thèmes suivants : le flamenco, les courses de taureaux, les marchés, etc.

A partir de la liste des artistes présents dans les collections du Louvre et des agents du musée, les auteurs ont réalisé des photomontages assemblant visages d'artistes et visages de membres du personnel, ainsi que des listes thématiques et humoristiques sur les patronymes. ©Electre 2022

L'apport emblématique de l'oeuvre plastique et théorique de Daniel Buren pourrait se résumer à sa compréhension et son usage de la notion d'in situ. L'exposition présente deux nouvelles oeuvres conçues pour le Musée d'art moderne de Strasbourg : la verrière colorée et un paysage architecturé en salle d'exposition. Le catalogue présente également une sélection d'oeuvres de 1971 à nos jours. Electre 2014