De 1879 à 1939, l'abbé Mugnier, surnommé le confesseur des duchesses, a tenu un journal dans lequel il raconte ses soixante années de vie sacerdotale et mondaine dans les salons parisiens huppés, et évoque, tel un roman de moeurs, le quotidien de ces écrivains, gens du monde et hommes politiques.

A l'occasion d'un voyage à Londres où il se rend seul, Alain se met à réfléchir sur son couple, son rôle de père, sur ses amitiés... à se réfléchir aussi comme dans un miroir. Car il a la manie d'associer les êtres à des acteurs célèbres, l'obsession de voir des sosies partout. Cette singularité a une origine et une cause car Alain s'appelle Alain Delon. Quand il était jeune lycéen, son nom et son prénom lui ont été brutalement volés en apparaissant en tête d'affiche du film "Plein soleil" qui devait rendre l'acteur célèbre. Depuis, il vit une relation magique, effrayante, avec son homonyme. (bibliotéca magazine)

M. Del Castillo nous entraîne en Doumarie, pays imaginaire de l'Est, dirigé d'une main de fer par le Maréchal Oussek et son épouse, Alexandra. Au milieu de cette sinistre léthargie, la mort tragique du jeune Tasko, jeune secrétaire de Tchardine, poète héros des Doumariens, fait l'effet d'une bombe. Une satire anti-communiste où réalité et fiction sont habilement mélangés.

Robert Coublevie est un vagabond en rupture avec la société. Quotidiennement, il marche sur la ligne de crête qui sépare la France de l'Italie, au-dessus de Briançon. La vie des villageois est sans surprise jusqu'à l'arrivée de Tissot, un douanier. Bientôt, on retrouve Tissot mort. Accident, assassinat ? Coublevie mêne l'enquête et découvre de lourds secrets familiaux.

Un autoportrait où se mêlent les mots, les poèmes, les dessins et les notes de travail, le tout faisant revivre avec tendresse les amitiés du peintre et graveur belge avec H. Michaux, A. Breton, C. Dotremont, O. Paz...

Qui est Malika, cette jeune et belle Marocaine que Marie-Hélène et David ont engagé pour s'occuper de leurs enfants pendant leurs vacances tropéziennes ? Sous les traits angéliques de la jeune fille, la maîtresse de maison devine très vite qu'un orage gronde. Le lecteur va plonger dans le passé tumultueux de Malika. Très belle histoire autour d'un personnage fascinant, à la sensualité troublante que l'auteur fait émerger par petites touches. Prix Interallié 1992.

Dans un vieux quartier juif du Caire, un groupe de fripouilles s'occupe d'une association caritative et empoche sans vergogne l'argent des pauvres. Fille du bienfaiteur et pourvoyeur de fonds de l'oeuvre, une américaine, Deborah décide de visiter l'oeuvre soutenue par son père. Et c'est la catastrophe...Dans un style baroque où le comique côtoie l'émotion, P. Jacques raconte au travers de personnages en proie à la frénésie des petites passions humaines, la tragédie de la fin de la Communauté juive d'Egypte. Prix Fémina 1991.

Au départ - quelque part au début du prochain millénaire -, un très riche original, Sir Jack Pitman, décide de créer sur l'île de Wight une sorte de gigantesque parc d'attraction rassemblant tout ce qu'il y a de plus typique en Angleterre : des blanches falaises de Douvres à Manchester United, de Buckingham Palace à Stonehenge, etc. L'équipe Pitman se met au travail lorsque l'assistante personnelle de l'excentrique milliardaire, Martha, a la drôle d'idée de tomber amoureuse d'un de ses adjoints. Et voilà le grain de sable non prévu au programme qui met en péril toute la machine... (Bibliotéca Magazine)

On est en 1954, en Australie, peu après une terrible — et bien réelle — épidémie de poliomyélite qui a fait des ravages. Frank, 14 ans à peine et Elsa, pas encore 13 ans, durement touchés par la maladie, tentent de revivre. À « L'Âge d'Or », la maison de convalescence où ils se rencontrent, les adultes autour d'eux, médecins, rééducateurs, infirmières, parents, émus par leur si touchante histoire d'amour, sont bienveillants et veulent les aider. Mais il y a une limite à ne pas franchir. Qui va l'être quand on les retrouve dans le même lit. Scandale assuré. On les sépare. Ils se reverront, mais le temps, les choses de la vie ne risquent-ils pas de les entraîner loin de ce qui aura malgré tout été pour eux un « âge d'or » ? Traduite ici pour la première fois en français, Joan London est une des romancières les plus connues et appréciées d'Australie. Elsa et Frank, son troisième roman, couronné par cinq prix, est en cours de traduction dans neuf pays.