S'inspirant du chandelier à neuf branches, l'auteur a divisé en neuf unités le texte du Prologue. Son commentaire se situe dans la tradition juive, empruntant le hariza, un procédé d'interprétation qui consiste à enfiler, comme des perles, les paroles de l'Ecriture pour illustrer un point à méditer.

La lettre aux Galates a joué un rôle important dans l'histoire de l'Eglise : les Pères la citent volontiers et, lors de la Réforme, certains de ses thèmes ont été au coeur de la controverse entre catholiques et réformés. Elle aborde nombre de questions toujours d'actualité : le juste équilibre entre communion ecclésiale et initiatives personnelles ; l'unité de la communauté chrétienne et sa responsabilité face à la mission ; la rencontre entre le don radical de Dieu et la liberté de l'homme ; le rapport entre la Loi et l'Esprit ; le recours à la tradition d'Israël dans la Bible chrétienne ; la possibilité d'appeler Dieu "Abba"... Mais cette courte lettre (six chapitres) mêle des passages facilement accessibles à d'autres qui demandent

Cette suite de la lecture de l'évangile de Luc commente l'itinéraire de Jésus depuis les débuts de sa vie publique à Nazareth jusqu'à sa manifestation aux disciples le jour de Pâques. Une première étape suit le fil du récit plus une seconde aborde certains thèmes particuliers en s'appuyant sur le livre des Actes.

Une analyse du dialogue entre la constitution pastorale Gaudium et Spes et les paroles des prophètes de l'Ancien Testament. En marquant un changement de modèle pastoral, l'Eglise tournée sur elle-même se métamorphose en une institution solidaire et au service des pauvres. Les textes prophétiques sélectionnés entrent en résonance avec les thèmes abordés par la constitution.

Les douze chapitres constitués d'un extrait issu des quatre Evangiles, d'une méditation, et d'un texte d'un auteur spirituel, proposent une méditation sur les mystères de Pâques, fondement de la foi chrétienne, en évoquant chronologiquement l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, la semaine sainte et la résurrection du Christ.

Lecture de l'Evangile à partir d'un de ses commentateurs les plus éminents. Pour chacune des 27 parties de ce premier tome, un commentaire de saint Augustin, expliqué par l'auteur, éclaire un passage clé, afin de guider le lecteur vers son sens spirituel et le conduire à l'intériorisation et au partage communautaire.

Cet ouvrage revient sur le débat en cours depuis l'Antiquité sur le sens du mot hébreu "alma". La tradition chrétienne en fait une vierge, alors que les commentateurs soutiennent depuis 70 ans qu'il s'agit d'une simple jeune fille. Le problème est ici traité sous l'angle de la linguistique, à travers notamment la traduction de textes médiévaux.

D'abord suspect, le Cantique des cantiques a été non seulement admis dans le canon biblique, mais exalté grâce l'interprétation allégorique déchiffrant dans le dialogue de l'amant et de l'amante une parabole de l'Alliance liant le Dieu d'Israël à son Peuple. Plus récemment, on souligne la valeur directe de l'amour humain et on en tire même parfois un érotisme exacerbé. Entre l'allégorie traditionnelle et l'érotisme à la mode, on peut lire le Cantique comme le produit d'une joute entre poètes de cour. Il suffit de partir des trois énigmes finales, opposant la puissance artificielle à la simple présence des amants. Elles offraient à des lettrés un défi de poésie que sept sages ont relevé pour broder leurs variations. Le roi Salomon leur sert d'emblème ce qui explique le caractère précieux des poèmes. Mais il sert en même temps de cible. Le Cantique oppose en effet le choix de l'amour direct, immédiat, à la volonté de puissance qui est dans le Prince. Cette critique de la puissance comme l'appel à la solidité de chaque être s'accordent au projet de la Bible entière, qui passe par la politique pour dire le religieux.

Ce commentaire systématique de la Torah associe commentaires anciens et modernes. Il pose des questions contemporaines en faisant dialoguer les commentateurs de tous les siècles. Le texte est organisé selon les péricopes de la semaine.

"Rendre raison de l'espérance qui est en vous" (1 Pi 3, 15) : l'expression est fameuse, mais que signifie-t-elle ? Comment la comprendre dans notre monde ? Cet ouvrage se propose de relire toute la 1re lettre de Pierre, comme un ensemble. Cette brève encyclique, adressée à des chrétiens dispersés en Asie Mineure, apparaît construite avec soin, en quatre "encouragements" articulés les uns aux autres... Préfacé par Jean Radermakers et accompagné d'une nouvelle traduction structurée, ce commentaire entend mettre en valeur l'espérance chrétienne et son authentique fondement. Au terme, une page de Péguy nous entraîne sur les chemins de "la vivante espérance" (1 Pi 1, 3). Si l'encyclique de Pierre est envoyée dans un contexte difficile, il est éclairant de la relire de près, en laissant parler le texte, avec ses accents propres et ses insistances. Son dynamisme même est interpellant et reste éclairant pour notre conduite de "chrétien" (1 Pi 4, 16) : c'est un écrit pastoralement riche !

Christ d'entre les morts, en vue d'un héritage indemne de corruption et de souillure et de flétrissure, conservé aux cieux pour vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu, moyennant la foi, en vue d'un salut prêt à être révélé au (bon) moment dernier.Le Commentaire biblique: Nouveau Testament est une collection de commentaires scientifiques publiée sous la direction de Hugues Cousin, Camille Focant, Jean-Pierre Lémonon, Chantal Reynier et Jacques Schlosser.L'objectif principal de ce commentaire est de faire apparaître la dynamique du texte pris comme un ensemble.Après une traduction de travail, la plus littérale possible, oÆu sont abordées aussi les questions de critique textuelle, puis la bibliographie propre du texte étudié, la partie Interprétation donne une explication de l'ensemble de chaque péricope en tenant compte de l'articulation du texte. Elle se veut accessible à un large public (enseignants et étudiants en théologie, prêtres, pasteurs, laïcs qui ont une formation théologique, spécialistes des littératures de l'Antiquité...). Les mots grecs y sont systématiquement translittérés.La partie Notes est plus technique et destinée à éclairer des points relevant de la philologie ou de l'histoire. Elle apporte aussi des états de la question non repris dans la partie Interprétation .Chaque volume du CbNT comporte une introduction substantielle à l'écrit commenté, une bibliographie d'ensemble et divers index (auteurs modernes, littérature ancienne, thématique).