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roman
Auteurs :
Année de parution :
2022
« La vie la plus douce, c'est de ne penser à rien », confie son grand-père à Adrien. Peut-être est-ce le secret que l'enfant appliquera sans d'abord le comprendre, lui qui subit, très jeune, les surprises de la vie. C'est l'agonie du petit frère. Puis les coups reçus en pension, dès six ans, et la violence d'un grand frère vite abonné aux drogues dures. Et toujours, l'absence des parents : la mère, beauté diaphane, peintre noyée dans l'alcool et la térébenthine, le père occupé aux affaires industrielles et extraconjugales. C'était au siècle passé, une décennie où soufflait un grand vent de liberté. Dans les maisons familiales de Paris ou de Saint-Tropez, passent alors bien d'autres personnages : la tante proustienne et magicienne, l'héritier des empereurs de Byzance, le petit-neveu de Goering, ou encore Jici, l'apôtre enthousiaste de Pol Pot. Et tant d'autres ombres, comiques, attachantes ou sinistres, retournées rapidement au néant. Dans ce monde pittoresque et dingue où se mêlent grands bourgeois, junkies, maoïstes, stars de cinéma, pornocrates, aventuriers, et où il est exigé de jouir de tout, Adrien garde en toutes circonstances un détachement de dandy. Mais une jeune femme cherchera à le sauver en lui inoculant une certaine idée du bonheur. Candice, l'adolescente aux seins nus, qui ne lui refuse aucune liberté parce qu'elle ne s'en refuse aucune. Autobiographie, souvent. Rêves, parfois. Roman, toujours. Car la réalité n'est-elle pas une déformation de la fiction ? Fabrice Gaignault fait siens les mots du poète Stanley Kunitz : « J'ai traversé beaucoup de vies, certaine étaient les miennes. »
Détails
Editeur :
Collection :
Littérature française
Importance matérielle :
1 vol. (317 p.) : 21 cm
9782246859185
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Nouveauté
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roman
Auteurs :
Année de parution :
2024
« J'ignorais que le musicien venait de tomber dans le cercle magique annoncé quelques minutes plus tôt par le renard, qu'il s'agirait d'un bizarre roman d'amour, qu'il en serait le personnage, et qu'avec le renard ça m'en ferait deux, et que jusqu'à la fin je ne saurais pas lequel des deux j'allais aimer le plus. » Un soir de première neige, loin de tout, une vieille romancière enracinée dans sa forêt reçoit la visite d'un pianiste, voyageur planétaire, connu pour ses interprétations de Jean-Sébastien Bach. Ils ne s'étaient jamais vus. Il était prévu qu'il ne resterait qu'un soir, mais la romancière n'a pas du tout envie de le laisser repartir. Comme la neige n'en finit pas de tomber et qu'il y a un Steinway sur place, elle va le séquestrer dix jours et onze nuits. Captivée par ce personnage, et même troublée, le soir du troisième jour, elle ajoute quelques gouttes de plus au somnifère qu'il lui demande pour se remettre de son décalage horaire.On n'est pas loin du roman de Kawabata, Les belles endormies. Le thème du désir et de la viellesse est ici abordé, mais de façon inversée, et c'est sans doute un peu plus dérangeant : il ne s'agit pas d'un vieil homme qui entre dans le lit de jeunes beautés endormies, mais d'une femme vieille qui s'assoit au bord du lit d'un homme qu'elle a endormi, plus jeune qu'elle, et très beau. Le même soir que le pianiste était arrivé un petit renard en très mauvaise forme. La romancière le soigne. Elle le sauve. Observer chaque soir cet extraordinaire petit renard devient une sorte de rite, et les rites, se dit-elle, sont là pour remetter de l'ordre dans le monde. Il est donc question de soigner le monde, grâce à un pianiste et grâce à un renard. Et il est aussi question de deux amours. Un du jour, un de la nuit. L'un venu du dehors, apportant sa vie concrète, terrestre et menacée. L'autre, on dirait, venu de derrière la mort, nous assurant que tout a déjà eu lieu. Les horreurs ont été lavées à grande eau. Le monde resplendit.
Détails
Editeur :
Collection :
Littérature française
Importance matérielle :
1 vol. (215 p.) : 21 cm
9782246838623
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