Sur les pas de Robert Byron, A. Schwarzenbach et E. Maillart partent en juin 1939 dans le Nuristan, une région isolée de l'Afghanistan. Un témoignage intimiste mais aussi prémonitoire sur la poudrière afghane. ©Electre 2020

Recueil de textes dans lesquels l'économiste critique le libéralisme économique qui est une forme de laxisme pervers n'ayant d'intérêt que personnel. Les modèles de régulation macroéconomique qu'ils proposent ont pour but de retrouver le plein emploi afin que l'argent devienne un simple moyen au service du bien commun. ©Electre 2017

Je connais ma souffrance, mais quel est vraiment mon problème ? Dois-je suivre une psychothérapie, et pourquoi ? Humain et sincère, utile, engagé. Telles sont les caractéristiques de ce livre pas comme les autres, issu d'entretiens paraissant depuis quelques années dans Psychologies Magazine et qui figurent chaque mois parmi les pages du magazine les plus lues et les plus appréciées. L'iidée de départ : donner à des femmes, des hommes, des couples la possibilité de rencontrer pour un entretien unique un psy ayant pour tâche de déterminer si leur problématique requiert ou non une psychothérapie. À chacun, il apporte une réponse personnelle, leur permettant ainsi de découvrir en eux-mêmes ou de retrouver des capacités de créativité pour affronter les situations difficiles. Derrière les demandes, surgit chaque fois, grâce à l'écoute, à la confiance et au respect, une histoire singulière, touchante, précieuse. Tous sont venus pour un avis, écrit Robert Neuburger. J';ai tenté de leur répondre au mieux de mes connaissances, mais aussi de leurs attentes et de leurs possibilités d'écoute. Quinze jours après l'entretien, chaque personne rend compte de son vécu de la séance : en quoi s'est-elle sentie entendue ? en quoi est-elle insatisfaite ? Neuburger fait lui aussi part de sa réaction, généralisant et commentant les conclusions des entretiens, montrant qu'offrir un espace de parole est souvent plus utile que de prescrire des pilules du bonheur

C’est en 1908 que Tolstoï publia ce récit limpide, philosophique et non ecclésiastique, qui expose la vie et la pensée originelle du Christ. Profondément croyant, l’auteur de La Guerre et la Paix avait rompu avec toutes les institutions religieuses qui étaient pour lui porteuses de violence, de mensonges et de tromperie du peuple. L’enseignement de l’Église est pour lui fondé sur des intérêts politiques, non sur la sagesse chrétienne. L’Église russe l’excommunia, ce qui le dressa plus encore contre tout système politico-religieux et le conforta dans ses convictions. Refusant tous les miracles de la tradition chrétienne et les dogmes comme ceux de l’immaculée conception ou de l’infaillibilité pontificale, il élabora une philosophie chrétienne qui marqua le début des théories de la non-violence de Gandhi, notamment. Il refuse dans son exposé chronologique de la vie du Christ tout ce qui est contraire à la raison et pourrait servir à soutenir un système institutionnel et répressif. La simplicité de son exposé, le retour à une sagesse chrétienne des origines débarrassée de ses superstitions font de cet exposé d’une centaine de feuillets un texte passionnant à la fois pour comprendre l’engagement de Tolstoï dans la vie sociale, politique, philosophique de son temps (on célèbre cette année le centième anniversaire de sa mort en 1910), et redonne aux texte évangélique toute son acuité philosophique en omettant tout ce qui relève des miracles édifiants.

Comment s’endormir plus rapidement, se réveiller moins souvent au cours de la nuit, se rendormir plus facilement en cas d’insomnie, augmenter les heures de vrai sommeil, être moins assoupi pendant la journée – et moins fatigué ? Fruit de vingt ans de recherches, ce livre développe en sept clés une méthode originale et globale – soignant aussi bien le corps que l’esprit – pour retrouver un sommeil de bonne qualité. Résulat : une humeur plus stable, un plus fort pouvoir de concentration, et surtout une meilleure santé mentale et physique.

Cet essai explique d'abord comment l'idéal de chevalerie a été vécu et pensé par le passé. Il confronte ensuite cet héritage aux défis de notre temps. Enfin, il donne des clés et des conseils pratiques pour permettre à chacun de tendre vers cet idéal à chaque instant de sa vie. Electre 2015

Naturaliste de génie, salué comme le Balzac de la nature, Hudson a enflammé l'imagination des jeunes écrivains. Une description de la pampa argentine dans sa splendeur et sa sauvagerie première. ©Electre 2021

Avancer dans la vie, c'est se remettre en question - mais pas tout le temps, et avec modération. C'est regarder derrière soi pour tirer parti des échecs comme des réussites et se construire un avenir " sur mesure ". C'est tenir compte à la fois de soi, des autres et de la réalité. C'est accepter avec sérénité que certaines choses ne puissent pas être changées. C'est donner un sens à nos actions. C'est mûrir en s'appuyant sur l'expérience, cette force inouïe qui est en chacun de nous...

Toute personne qui, ayant soudain " découvert " que le temps est l'adversaire de la vie, se met à ruser avec lui, est un être vieillissant. " Alors, écrit Jean Améry, commence à s'installer la tentation de la litanie maniaque. Je vais mourir je vais-je vais mourir, rire, rire, je vais mou. Puisqu'il ne peut pas penser la mort, il croit devoir au moins la cerner. Je vais mourir, se dit l'homme vieillissant. Quand ? Où ? Comment ? Surtout : Comment ? " Une réflexion magistrale et poignante, où se mêlent la littérature et l'expérience vécue, par l'un des grands intellectuels du XXe siècle qui pose la question de toute une génération : que signifie vieillir quand on est soi-même un survivant ?

" Dans ce livre, je veux d'abord être un témoin. Celui de la transformation de femmes et hommes qui, malades quand je les ai connus, ont guéri par la suite. Non seulement ils ont cessé d'être malades, mais ils ont acquis en chemin une qualité de vie, de bien-être, de bonheur incomparable à ce qu'ils vivaient avant qu'ils ne "tombent" malades. " (G. D.). La maladie n'est pas une fatalité. Il est possible de guérir si l'on arrive à toucher sa blessure fondamentale, qui est le fait de ne pas avoir été accueilli et aimé inconditionnellement par ses parents. Ce manque d'amour, cette blessure sont tels que l'esprit est dépassé, il ne peut nommer les choses ; c'est alors le corps seul qui " parle "... Le chemin de la guérison demande de s'y engager résolument, radicalement, en faisant le deuil de la blessure de cet enfant. Il faut prendre le risque de l'espoir.