Anthony Burgess, compositeur, pianiste de jazz, critique musical respecté, écrivain, auteur de {l'Orange mécanique}, du {Royaume des mécréants}, de {Pianistes}, de {Ferraille à vendre}, d'une biographie de D.H. Lawrence, {D.H. Lawrence ou le Feu au coeur}, nous propose le plus original, le plus vivant et le plus saugrenu des hommages à Mozart qui se puisse imaginer. Un véritable kaléidoscope littéraire : en guise d'ouverture, un livret d'opéra (que l'auteur vous laisse le soin de mettre en musique) où sont mis en scène les heures et malheurs de l'enfant prodige ; des entractes au cours desquels s'affrontent Beethoven, Mendelssohn, Prokofiev, Berlioz, Wagner... ; la Quarantième Symphonie devenue roman ; fragments de scénarios qui voient s'opposer deux personnages, Anthony et Burgess... Ainsi, note après note point le vrai portrait de Wolfgang Amadeus Mozart, qui déborde la partition, envisage la nature antimusicale des cultures non chrétiennes, prend position dans le débat Schoenberg contre la tonalité traditionnelle...

Au début du 17e siècle, Galilée décide d'engager un assistant. L'âge ne lui permettant plus de tester lui-même sa dernière invention, son choix se porte sur François, jeune astronome parisien maîtrisant bien la langue italienne mais aussi la navigation afin de réaliser en mer les essais du "célatone". A Florence, François tombe amoureux d'une jeune femme en exil en Toscane avec l'émir du Liban et ses proches. Leur amour semble sans issue mais François veut y croire et tentera le tout pour le tout pour arracher Najla à son oncle. C'est alors qu'il surprend une conversation : un complot est organisé contre Galilée pour s'emparer de son invention. François doit absolument intervenir... (Millefeuille)