Première biographie complète et documentée consacrée à Bernard Blier, dont la carrière est riche de plus de 180 films et trente pièces de théâtre. Il se révèle un personnage aussi singulier que ceux qu'il a incarnés dans cette enquête menée à la manière anglo-saxonne. Une biographie qui retrace également 50 ans d'histoire du cinéma.

Pour entendre enfin sur ce débat de la procréation artificielle les premiers concernés : candidats et candidates au don, donneurs et donneuses, enfants issus de leur rencontre. 37 personnes témoignent, parents ou enfants, engagées dans des enfantements ou venues au monde avec l'aide d'une tierce personne (don de sperme, d'ovocyte, prêt d'utérus) : joie, douleur, solitude, stérilité, tabous.

Des conseils qui devraient permettre à chaque couple d'inventer son art personnel de la sexualité où il s'agirait de se trouver avec l'autre et non pas contre l'autre, de vivre avec ses manques et non pas chercher à les combler, et de donner du temps à sa vie sexuelle.

Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète. Parmi les trente-huit pièces que nous a léguées Shakespeare, dix sont communément appelées "tragédies". La définition du genre est pourtant moins évidente que lorsqu'il s'agit des tragédies de Racine. Pour un classique français, nourri d'Aristote, d'Horace et de leurs commentateurs, les choses peuvent paraître simples : cinq actes en vers alexandrins ; respect des bienséances ; unités de temps, de lieu et d'action ; de grands personnages traitant de grandes affaires publiques. Il n'en va pas de même pour Shakespeare : les frontières entre tragédies, tragi-comédies, pièces historiques et comédies sont mouvantes. L'emploi de la prose se mêle aux vers, le bouffon répond au roi, le fossoyeur au prince du Danemark. L'action souvent se complique, se déplace d'une scène à l'autre. On passe de la rue au palais, de la chambre de la reine dans une taverne. Les personnages se multiplient ; le théâtre devient son propre miroir. C'est cette liberté de sujet et de ton, héritée du théâtre médiéval et renaissant, qui caractérise le théâtre de Shakespeare et fonde sa modernité. Déjà présente dans les pièces historiques, cette liberté est plus manifeste encore dans les tragédies qui, chronologiquement, leur font suite. Si, dans les premières pièces, Shakespeare place l'homme face aux aléas de l'histoire, dans les tragédies il place l'homme face à ses propres incertitudes. Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de "Tragédies", deux volumes de "Pièces historiques", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre...

Une leçon tirée de l'observation du cerveau : l'amour n'est pas le fruit des émotions, mais un simple besoin physiologique comme la faim ou le sommeil. Il s'agit moins d'un sentiment que d'un état de motivation. Anthropologie et neurologie s'allient pour mieux cerner ce que nous considérons comme de beaux sentiments, et à réconcilier passion et raison.

Ce deuxième tome traite de la période prérévolutionnaire qui a vu mettre en place tous les personnages ou événements de la révolution en France. Il décrit aussi l'influence des philosophes en Amérique où des hommes luttent pour leur liberté.

Manceron poursuit l'immense fresque historique du dernier quart du 18e siècle. Nous voyons la classe bourgeoise se lasser d'une noblesse corrompue et incapable de gérer une nation moderne. Livre dense et plein d'érudition.

Jeanne laisse échapper un cri. Un cri qui aux oreilles du joaillier peut passer pour de l'étonnement ou de la surprise. C'est en fait un cri déchirant, de douleur. Le cri de la parturiente au moment d'achever son travail. Jeanne a aperçu le collier, et dans l'instant il s'est fait en elle comme un mouvement de délivrance, elle vient de poser un pied dans l'Histoire. L'Histoire la plus sanglante, celle où vacille la tête des rois - ici celle d'une reine. Elle vient de naître à l'infamie. Pierre Combescot nous raconte avec bonheur ce qui fut, pour Stefan Zweig, une des farces les plus éhontées, les plus mouvementées, les plus passionnantes de l'Histoire : l'affaire du collier de la Reine. Autour de la comtesse Jeanne de La Motte Valois, séduisante aventurière et redoutable instigatrice de cette incroyable escroquerie, se croisent des personnages hauts en couleur comme le cardinal de Rohan, le mage Cagliostro, la baronne d'Oliva, sosie de Marie-Antoinette et, bien suûr, les victimes, le Roi et la Reine... Erudit, drôle, leste, l'auteur des Petites Mazarines nous entraîne ici à vive allure dans un récit charnel où l'Histoire devient roman.