En 1935, l'auteure épouse un diplomate français en poste à Téhéran. Le couple campe dans la vallée du Lahr, au pied du Demavend, à environ 80 km de Téhéran et à 2.500 m d'altitude. Accablée par l'immensité du désert, elle trouve réconfort dans sa relation avec Yalé, la jeune fille de l'ambassadeur de Turquie. ©Electre 2018

Ce recueil de textes contient les principes du combat esthétique de l'architecte viennois, précurseur de l'architecture moderne, qui privilégia la qualité du matériau, la simplicité de la forme et la fonction de l'édifice aux artifices de l'ornement. Electre 2015

Ce texte majeur de Freud, qui constitue son testament et la clé de la lecture de toute son oeuvre, pousse la spéculation psychanalytique pour livrer les secrets de l'altérité et de la paternité. Electre 2014

L'historien du judaïsme évalue le rôle des différents courants mystiques comme ressort de la pérennité du judaïsme et définit une nouvelle approche des rapports entre mysticisme et société. Il explique que la kabbale, ou transmission, permet de comprendre la psychologie historique du monde juif et l'efficacité continue du religieux. ©Electre 2020

Au moment où la Première Guerre mondiale et ses millions de morts ne permet plus de pratiquer des rituels collectifs de deuil, Freud, dont les fils ont participé au conflit armé, choisit de s’intéresser au deuil personnel. Que se passe-t-il quand nous sommes confrontés à la perte d’un être aimé ou à celle d’un idéal ? Pourquoi certaines personnes réagissent-elles par le deuil, qui sera dépassé au bout de quelque temps, alors que d’autres sombrent dans la dépression ? Ce court essai de 1917 est sans doute le texte de Freud le plus cité : il n’est pas possible aujourd’hui de parler du deuil ou de la dépression sans s’y référer. Son public potentiel est très large. Il concerne bien entendu les psychanalystes et les psychiatres, mais aussi les enseignants et les étudiants comme ce fut le cas, par exemple, de La mère suffisamment bonne de Winnicott (PBP n 595), et plus globalement les non-spécialistes au même titre que Deuil et dépression de Melanie Klein (PBP n 486). En annexe de la présente traduction, qui est inédite, on trouvera l’article de Karl Abraham auquel Freud renvoie à plusieurs reprises. Avec Deuil et mélancolie de Freud, qui vient s’ajouter à Deuil et dépression de Melanie Klein et Manie et mélancolie de Karl Abraham (PBP n 772), la PBP propose désormais sur cette question les trois textes fondamentaux de la psychanalyse.

Mêlant littérature et philosophie, cet essai présente la religion comme une manière de penser poétiquement le monde. ©Electre 2021

Au coeur des Trois essais sur la théorie sexuelle de 1905, ce texte en constitue la partie qui a soulevé le plus de controverses. De nombreuses fois remanié au fil de ses avancées théoriques (notamment sur la libido, les pulsions et le narcissisme), il servira de base à l'analyse contenue dans Le petit Hans en 1909.

Autobiographie de cette philosophe et sociologue hongroise née en 1929 et morte en 2019. Elle a connu et réfléchi sur nombre de systèmes politiques : société autocratique de classes, totalitarismes nazi puis communiste, démocraties libérale puis illibérale. Sa quête de liberté et ses expériences l'ont amenée à croiser de grandes figures intellectuelles telles Foucault, Derrida, Adorno ou Habermas. ©Electre 2020

S. Zweig a écrit en 1925 cet essai biographique sur Nietzsche, l'un des philosophes qui a le plus marqué le XXe siècle. Il s'agit d'une interprétation personnelle mais argumentée de la vie tourmentée de ce célèbre auteur allemand révolté qui retranscrit la pensée nietzschéenne. Le second texte, composé en 1917, s'intéresse à la solitude du philosophe à la fin de sa vie. ©Electre 2022

A travers les biographies de H. Arendt et de M. Heidegger, ainsi que l'histoire de leur relation commencée dans les années 1920, interrompue par l'exil d'Arendt et reprise dans les années 1950, l'auteure propose une relecture de l'histoire intellectuelle du XXe siècle : politique de la révolution et de la catastrophe, nouvelle philosophie, université allemande, Karl Jaspers, Europe, entre autres. ©Electre 2022

Rapprochement de cinq cas célèbres, permettant de comprendre le travail de l'analyse, qui abordent les notions de l'hystérie, la phobie, l'obsession, la castration ou la paranoïa. ©Electre 2022

Le cas de Sergueï Constantinovitch Pankejeff fut analysé par Freud de début 1910 au milieu de l'année 1914. Il s'agit de la cure la plus longue traitée par celui-ci, et l'une des plus commentées. Sergueï était un enfant calme et gentil. Cependant, au cours de son enfance se produisit un changement brutal de son comportement : il devint violent et dissipé. ©Electre 2022

Thomas Mann considérait son talent d'essayiste et de polémiste comme un "ingrédient" inséparable de sa nature. Il allait jusqu'à dire "Lorsque je satisfais cette tendance, j'éprouve le sentiment goethéen d'être un écrivain-né, d'une façon peut-être plus excitante qu'en cultivant l'art du roman." Ses essais étaient pour lui comme un contrôle critique sur sa vie et sa production littéraire ; il y contentait sa nature de moraliste et ce qu'il appelait son "sentiment naïf du devoir". Car même dans les études proprement littéraires il aborde les problèmes moraux de l'époque et prend des positions politiques. Aussi, à la fin de Goethe et Tolstoï (1922), écrit en marge de La Montagne magique, livre-t-il ses vues singulièrement perspicaces sur l'avenir de son pays et de l'Europe.

Le départ d'Amérique du Sud de Francis von Ruthern et son arrivée en Europe en 1933. Il s'installe dans une station de ski au-dessus d'Innsbruck, au milieu d'hommes et de femmes aussi incapables que lui de trouver leur place dans le monde. Son frère Carl Eduard se suicide. Francis retrouve un monde en proie aux flambées nationalistes qu'il finira par fuir pour la haute montagne.

Les deux lettres ouvertes de Günther Anders adressées au fils d'Adolf Eichmann constituent un petit traité, avec mode d'emploi, sur la condition humaine aujourd'hui, considérée sous l'angle d'une catastrophe à répétition, qui entraîne l'obsolescence toujours croissante de l'humain lui-même. L'homme apparaît ici, de nouveau, comme le détenteur d'une capacité de production infiniment supérieure à sa capacité de représentation, et tout aussi bien à sa capacité de sentir. Dans ce contexte, l'idée même de responsabilité se trouve profondément atteinte ou profondément pervertie, de sorte que nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, des enfants d'Eichmann. Plus exactement, nous sommes tous devant un choix comparable à celui auquel Günther Anders confronte le destinataire de ses deux lettres : le choix de la continuité ou de la rupture. Un choix d'autant plus urgent que se réduit de jour en jour la marge de jeu dont dispose l'humain dans le monde tel qu'il devient.