Wadi a aimé Tariq. C'est sa femme Samia qui lui a révélé la force de son attachement. Et c'est elle qui finit le récit après la disparition de son mari et rencontre Tariq.

Mahmoud Darwich, né en 1942 à Birwa, près de Saint-Jean d'Acre, et mort à Houston en 2008, est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités et traduits partout dans le monde, il a publié chez Actes Sud : Au dernier soir sur cette terre (poèmes, 1994) ; Une mémoire pour l'oubli (récit, 1994) ; Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (poèmes, 1996) ; La Palestine comme métaphore (entretiens, 1997) ; Le Lit de l'étrangère (poèmes, 2000) ; Murale (poème, 2003) ; État de siège (poème, 2004) ; Ne t'excuse pas (poèmes, 2006) ; Entretiens sur la poésie (2006) ; Comme des fleurs d'amandiers ou plus loin (2007).

L'auteure a recueilli les confessions de sa mère, qui, en dépit de son infidélité conjugale, apparaît comme un symbole de courage et de dignité. Portrait d'une femme du peuple, rusée, truculente, enjouée, née au début des années 1930 dans une famille chiite extrêmement pauvre du sud du Liban.

Nourri de cinéma américain, l'auteur-narrateur quitte son pays natal, l'Irak, pour se rendre à Hollywood, avec la certitude qu'il sera une star. Mais il est arrêté à Damas comme Juif, puis à Beyrouth Est, par les phalangistes, comme agent syrien... Avec un faux passeport, il part pour Tunis, puis Aden, retourne au Liban... avant de débarquer à Paris où il obtient l'asile politique.

Dans une petite ville fondée par des réfugiés de la guerre civile, la vie quotidienne reprend tranquillement, jusqu'au jour où un crime commis par un jeune handicapé mental met le feu au poudre.

Quitter Beyrouth en guerre ? Esmahane, la trentaine, issue d'une famille de propriétaires terriens chiites, confie dans les lettres qu'elle adresse à des figures réelles ou imaginaires, ses tentations et ses hésitations.

Portrait allusif d'une femme dans l'Egypte des années 1970. Yasmine tente de garder la trace de mondes perdus, de ses frères, des hommes de sa vie...

Ce roman se présente comme le témoignage d'un Saoudien âgé d'une trentaire d'années, nommé Zahi al-Jibali, qui ressemble de par ses origines et son apprentissage aux dix-neuf terroristes du 11 septembre, et qui était programmé pour participer avec eux à l'attentat contre le World Trade Center.

Othmâ Bayyoumi, un petit fonctionnaire du Caire, consciencieux et pieux, s'enfonce dans la vilenie à mesure qu'il gravit les échelons administratifs.

Miryam, danseuse de ballet en Algérie, est gravement blessée lors des évènements de 1988. Elle trouve soutien et réconfort auprès de son amie et professeur de danse Anatolia. Celle-ci est renvoyée et invitée à quitter le pays sous la pression des groupes islamistes armés.

Dans ce roman, Hoda Barakat rompt avec une certaine littérature féminine pour saisir le rapport homme-femme comme on ne l'a jamais fait jusqu'à présent en langue arabe, et rarement dans les autres langues. La guerre civile libanaise n'est ici qu'un alibi pour explorer les zones troubles, interdites de l'être. On est à l'extrême limite de toute chose, là où l'amour côtoie la folie et la mort.

Fondée sur des faits réels, l'histoire d'un massacre commis dans une église, racontée par plusieurs témoins, chacun abordant son récit sous un angle différent. Nominé pour le Booker prize du roman arabe.

Récits des vies de trois personnages, une femme émancipée à la tête d'un trafic de drogue, un homme du peuple voué au service des autres, et un politicien déluré qui découvre la vie des plaisirs après une carrière passée à prôner l'austérité.

Portrait d'un despote à travers l'histoire de son bouffon, qui le connaît comme personne et se permet de lui dire ce qui est interdit aux autres, à condition de le faire rire. Le bouffon a un fils, enrôlé dans l'armée pour défendre la grande cause nationale : le Sahara. Electre 2015

Au début des années 1990, dans un village sur les hauteurs de Beyrouth, la maison des Baz, famille de la bourgeoisie chrétienne déclassée, n'est plus occupée que par Réda le fils cadet, cantonné au dernier étage, et par la famille Mani' qui vit dans la cave et protège la propriété des intrus.

Le soir de sa nuit de noces, Béchir, incapable d'avoir une relation sexuelle avec son épouse, encore vierge, aurait été remplacé par son ami d'enfance afin d'éviter une humiliation publique. Un scandale qui divise les habitants du village. ©Electre 2019