Célèbres parce que filles de Winston Churchill, Diana, Sarah et Mary ne se contentèrent pas d'une vie mondaine. Portées par un sens politique hérité de leur père, elles prirent une part active à la défense de leur pays pendant la Seconde Guerre mondiale au sein de la Women's Royal Naval Service, de la Croix-Rouge, ou comme aide de camp de Winston. De tempéraments totalement différents, et malgré des vies intenses, elles restèrent formidablement unies entre elles et autour d'un père qu'elles vénéraient.Un livre qui nous fait découvrir le « Vieux Lion » par le prisme de regards féminins.Diplômée de l'université d'Oxford, Rachel Trethewey est journaliste et membre de la Royal Historical Society.

Etudiante, avocate, mère de famille ou avocate, douze Iraniennes témoignent de leur combat contre le régime des mollahs. Malgré un quotidien marqué par les frustrations, les humiliations et la peur, elles sont déterminées à reprendre leur destin en main, au péril de leur liberté, voire de leur vie. ©Electre 2024

Le portrait de vingt femmes qui ont marqué l'histoire de l'Afrique, qu'il s'agisse de reines, de résistantes ou de savantes : Amina de Zaria, Malan Alua, Aline Sitoé Diatta, entre autres. ©Electre 2023

Pourquoi les femmes sont-elles deux fois plus touchées que les hommes par la dépression ?Pour répondre à cette énigme, Lucie Joly et Hugo Bottemanne nous dévoilent la manière dont les cycles biologiques, la contraception, la grossesse et la ménopause modifient le cerveau féminin et influencent la santé psychique des femmes.Mais la nature explique-t-elle tout ?Non, nous disent les auteurs, qui examinent l'impact des violences subies par les femmes, des stéréotypes culturels sur la féminité, mais aussi des discriminations et inégalités persistantes dans le monde du travail.En s'appuyant sur les études les plus récentes, tout en ouvrant des pistes thérapeutiques nombreuses et riches, La Dépression au féminin s'impose comme l'ouvrage de référence sur la santé mentale des femmes.Lucie Joly est psychiatre à l'hôpital Saint-Antoine et Trousseau (AP-HP, Sorbonne Université), spécialisée dans la santé mentale des femmes, en particulier pendant la grossesse et le post-partum, et enseignante à Sorbonne Université.Hugo Bottemanne est psychiatre à l'hôpital Bicêtre (AP-HP, université Paris-Saclay), ancien chef de clinique de la Pitié-Salpêtrière, et chercheur associé à l'Institut du cerveau de Paris et dans l'équipe MOODS de l'université Paris-Saclay.

« L'égoïsme, c'est la santé ! », disait Benoîte Groult – et pourtant, force est de constater que les femmes, prisonnières de leur souci de l'autre, l'oublient bien trop souvent. Comment se fait-il qu'encore aujourd'hui, alors qu'on ne cesse de parler à tout bout de champ d'égalité des sexes et des chances, la vie professionnelle et l'épanouissement individuel des femmes passent encore trop souvent au second plan ? Les chiffres sont parlants : 17 % des femmes au chômage ont quitté leur emploi pour s'occuper d'un proche contre 1 % des hommes, les temps partiels sont occupés à 75 % par les jeunes mères après une naissance, seulement 18 % des entreprises ont à leur tête une directrice… Le dénominateur commun, dans toutes ces données ? Le sacrifice altruiste de femmes « aliénées par l'amour », prêtes à mettre de côté leurs ambitions pour privilégier le bien-être d'un conjoint, des enfants, des parents… Corinne Maier propose de se réapproprier un terme trop souvent pardonné chez les hommes, honni chez les femmes : l'égoïsme. Puisque l'apprentissage du care et de l'empathie aux petits garçons ne fonctionne pas, ou pas assez vite, insurgez-vous, mesdames, apprenez à vous mettre au premier plan, car l'égoïsme se cultive et se travaille – et ainsi, du geste individualiste, naîtra le bienfait collectif.