Ilona a neuf ans en 1939 et vit heureuse dans la banlieue de Varsovie, au sein d'une famille juive attentive. La guerre surgit dans son existence, déchire sa famille et oblige ses parents à fuir avec leur enfant jusqu'en Ouzbékistan. La vie de réfugié sera une dure école : apprentissage successif de quatre langues pour être scolarisée ; précarité des logements et des moyens de subsistance...Ilona ne comprend rien à cette guerre qui lui semble très éloignée de ses préoccupations enfantines. Le retour en Pologne, après l'armistice, lui révélera des horreurs insoupçonnées. L'intérêt de ce témoignage réside dans la personnalité même de l'auteur et dans son appréhension de cette période de l'Histoire. Réfléchie, elle observe et analyse ; douée, elle se cultive ; courageuse et digne, elle surmonte les pires difficultés comme les crises de malaria, la peur, la faim, sans oublier les souffrances morales, le racisme... Avec des mots justes et simples, dans un souci de vérité, elle raconte " une époque importante de sa vie...difficile mais si enrichissante ". A partir de 12-13 ans. [J] (FR)

4ème de couv. : "Dans les années vingt et trente, Georges et Ludmilla Pitoëff formèrent le couple le plus remarquable de la scène française. Avec Louis Jouvet, Gaston Baty et Charles Dullin, ils fondèrent le Cartel et rénovèrent l'art théâtral. "Un saint de théâtre. Voilà Pitoëff", écrivait Jean Cocteau. Metteur en scène, acteur, décorateur, traducteur et directeur de compagnie, Georges Pitoëff (1884-1939) a fait ses années d'apprentissage dans sa Russie natale, où il fut le témoin passionné de tous les mouvements intellectuels et artistiques des années dix. Disciple de Stanislavski et de Meyerhold, il séjourne en France dès 1905. C'est à Paris que Georges rencontre Ludmilla, qu'il épouse en 1915 avant de s'installer à Genève avec leur première troupe. Appelés à Paris en 1922 par Jacques Hébertot, ils se produisent sur diverses scènes, avant de se fixer en 1934 dans leur propre salle : le théâtre des Mathurins. Recherchant la poésie sur scène, Georges Pitoëff a néanmoins choisi des pièces en résonance avec l'actualité sociale et politique du moment. Il s'est posé la question du public, de la nature du lien à établir avec la jeunesse et ceux qui ne fréquentent pas le théâtre. Il n'a pas fait école et n'a pas tiré de leçons théoriques de son expérience. Il a peu écrit. Ses propos exprimés dans des conférences, journaux ou programmes de spectacle sont mal connus aujourd'hui. C'est la raison de cette anthologie. "

Winfried Georg Maximilian Sebald appelé invariablement W. G. Sebald (18 mai 1944, Wertach, Allgäu, Allemagne-14 décembre 2001, Norfolk, Angleterre) est un écrivain et essayiste allemand. Dans ses travaux, Sebald s'est consacré surtout aux étrangers, aux émigrés qui, comme lui, quittent leur pays et tentent une nouvelle orientation. Sebald s'est beaucoup consacré à l'étude de la littérature allemande en Grande-Bretagne et à l'introduction de la littérature de langue allemande dans les pays anglophones. Il est mort en 2001 d'un accident cardiaque au volant de sa voiture. in Wikipédia, 2008-02-25

Le récit intime, historique, littéraire et politique de la Maison indigène construite par l'architecte Léon Claro, grand-père de l'auteur, au pied de la Casbah d'Alger en 1930. Une histoire où se mêlent les figures d'A. Camus, du poète J. Sénac, de Le Corbusier et de L. Visconti, qui, chacun à leur façon, détiennent une clé de la maison mauresque. ©Electre 2024

Jeune magistrat stagiaire à Berlin, Sebastian Haffner (1907-1999) s'est exilé en 1938, tant il jugeait exécrable l'atmosphère politique et culturelle en Allemagne. Etabli en Angleterre, il y vécut dans une précarité accablante. L'éditeur Warburg lui commanda alors le livre qui devait devenir Histoire d'un Allemand. Mais la guerre éclata, et le manuscrit ne fut jamais publié. En 1954, Sebastian Haffner retourna en Allemagne et devint un journaliste et historien de renom. Le récit que voici ne fut publié qu'en 2000, après sa découverte consécutive au décès de l'auteur.