Journaliste, B. Brault forme des reporters afghanes aux techniques de l'audiovisuel. A l'occasion du tournage du film Regards d'Afghanes, elle tombe amoureuse de Shazada, chef de tribu pashtoune, élu depuis au parlement de Kaboul. Avec la complicité de D. de Saint Pern, elle raconte cette rencontre entre deux êtres que tout semblait opposer et invite à mieux connaître la civilisation islamique.

A partir d'enquêtes, de portraits et de récits, M. Meyer étudie les dix dernières années qui ont vu le PAF exploser et devenir le miroir fou de la société française, et analyse ce qui a donné naissance à la trash-télé. Pour l'auteur, le désastre culturel de la télévision française est le résultat de trois données : une société atomisée et sans repères, des élites nihilistes et un capitalisme fou.

L'auteur montre que la mort des élites, les détenteurs des pouvoirs politique, économique, médiatique et intellectuel, résulte de leur lâcheté et de leurs faux pas. Mais elle est avant tout la résultante d'une société hyperdémocratique dirigée par l'opinion et les médias. L'élite de notoriété recherchant influence et salut individuel n'a, elle, qu'un poids illusoire.

Le récit du sauvetage du système financier américain, accompagné d'une galerie de portraits des grandes personnalités de la finance américaine.

Après un séjour au Sénégal où elle épouse Tamsir, un pêcheur, l'auteure est revenue en France pendant trois ans avec son mari et ses enfants. Mais ce retour n'a été bon pour personne. Ils sont donc repartis vivre dans leur petit village du Sénégal. Elle raconte les embûches qu'ils ont dû surmonter.

M.-J. Brunel, infirmière, passe quelques mois par an à l'hôpital d'Hérat en Afghanistan. Elle témoigne de la vie au service des grands brûlés, de jeunes femmes qui ont voulu s'immoler par le feu et des soins apportés. Les raisons de ces suicides peuvent s'expliquer par la tyrannie des talibans, l'absence de droit des femmes, le mariage forcé ou la vie pénible partagée avec la belle-famille.

L'ouvrage apporte des réponses et des informations sur les droits et devoirs des personnes en fin de vie, de leurs proches et du personnel soignant. Une synthèse sur les avancées et les limites de la loi Leonetti.

Membre du Parti de Gauche, C. Meneses évoque le phénomène de recomposition des forces politiques de gauche en Europe. Elle soutient l'idée que l'unité des courants luttant contre l'austérité et le libéralisme est en construction et peut donner un souffle nouveau aux citoyens de gauche.

Pendant 42 ans, la Libye a vécu derrière un écran noir et silencieux. De ce pays à cheval entre Orient et Afrique, on ne connaît presque rien à part les discours fantasques de son guide déchu, Mouamar Kadhafi, autocrate aux allures d'Ubu roi. Soudain, le 15 février dernier, la rue s'est éveillée.Alors que la plupart des média se pressent à l'Est du pays, Delphine Minoui fait partie des rares journalistes accrédités par les autorités de Tripoli. Sous l'il permanent des caméras du pouvoir, ils sont confinés à l'hôtel Rixos, un cinq étoiles au cur de la capitale. Leurs sorties sont limitées aux voyages organisés. Le régime veut leur montrer "la" vérité c'est-à-dire : sa vérité.Ce voyage surréaliste, comique parfois si ce n'était pas aussi une tragédie humaine, offre une vision inédite de la guerre en Libye. OÆu sont passées les victimes de la répression ? Pourquoi les blessés ont-ils disparu des hôpitaux ? Pourquoi les tombes des "martyrs" des frappes de l'OTAN sont-elles vides au cimetière ? Les journalistes sont-ils en train de devenir des boucliers humains ? Qui faut-il croire dans ce huis-clos libyen qui va durer six semaines ?Dans une atmosphère d'espionnage qui tient plus de Graham Greene que du reportage de guerre, ce récit nous fait entrer dans l'envers du décor.

L'auteur, membre de l'Académie française, observe les renoncements, les hypocrisies et les injustices de notre société et en relève les faux-semblants et les contradictions.

Chroniqueur de radio et éditorialiste aux Echos, l'auteur prédit la mort des classes moyennes : avec la crise, les uns descendent dans la hiérarchie sociale, les autres sont propulsés vers le haut. A la pyramide sociale traditionnelle succède un sablier.

En 2020, l'Amérique atteindra le seuil des 20.000 milliards de dollars de dette publique. A travers l'analyse de la situation économique américaine, cet essai explique pourquoi la première puissance mondiale ne remboursera pas cette dette.

L'ancienne escort girl décrit les multiples facettes de la prostitution de luxe qu'elle a choisi sans contrainte extérieure, mais par curiosité et goût de l'aventure. Elle relate son expérience auprès de clients fortunés : sportifs, émirs, hommes d'affaires, etc., et partage ses réflexions sur le plaisir et le désir sexuel masculin.

Voici le le « roman vrai » (ou, si l'on préfère, le récit romancé) des tribulations d'un prof drolatique dans un lycée polyvalent de la banlieue parisienne. Ici, pas de lamentation ni de consternation devant le désastre de l'Education Nationale. Et pas davantage de considération sur la « barbarie » triomphante qui sévit dans les établis-sements scolaires. Il s'agit plutôt d'un constat ? froid, implacable, rigolo, sans appel ? face au nihilisme qui règne désormais dans les lieux où des aînés sont supposés « former » l'esprit de leurs rejetons dissipés. Texte souvent hilarant, mêlant plusieurs langues (des sentences latines à Boris Vian ou Queneau), ces Jours tranquilles racontent la dernière semaine de cours d'un professeur sans illusion. On le suit du « Fumistan » ? où chacun va griller sa clope ? à la salle des profs « qui sent le pâté ». On écoute des élèves s'interroger sur les juifs, le Fanta, le string, l'amour, la télé. Cela aurait pu s'appeler « Jours tranquilles en grande banlieue »... On pense au livre-film de Bégaudeau ? mais sur son versant désopilant. De plus, ce livre ne propose ni réforme ni morale. Pour l'auteur ? qui philosophe dans sa cour de récréation ? c'est déjà « trop tard ». Jusqu'à quand ?

Une dénonciation des effets inflationnistes sur l'économie mondiale globalisée des politiques monétaires des Etats-Unis essentiellement et de la Chine, et un plaidoyer pour une réaction conjointe des pays de l'Union européenne et des grands pays émergents.

Auteur de nombreux romans et de quelques essais d'actualité, l'auteur présente ici, d'une plume acerbe, sa vision des affaires de la vie politique française : la mort de François de Grossouvre, les archives du général Rondot, le compte bancaire japonais de Jacques Chirac, l'affaire Clearstream, le sauvetage des banques et pas celui de la Grèce, etc.

En 1989, je n'imaginais pas, en me lançant dans l'aventure de la Sept qui deviendra Arte, que je passerais vingt ans à diriger cette chaîne avec des partenaires allemands. Trois présidents de la République, trois chanceliers d'Allemagne, dont deux avant la réunification, une quinzaine de ministres de la Culture ou de la Communication... Et autant de péripéties politiques à la clé. Il y eu aussi les rencontres exquises avec les grandes figures culturelles et les jeunes talents, de Daniel Barenboïm à Cyril Collard, d'Isabelle Huppert à Marina Hands, de Jeanne Moreau à Angelin Preljocaj. Il y eut de grands écarts, de l'austérité de Corpus Christi à la fantaisie érotique de Vénus et Apollon , du tumulteet de lagrâce. Démontrer que la télévision est un art où l'intelligence et le divertissement peuvent se conjuguer ; mettre les créateurs et la création au centre des programmes ; être curieux, innover, voilà ce qui m'anima durant toutes ces années. Faire la preuve que l'utopie peut se réaliser pour peu que lavolonté et les convictions soient mises en œuvre. Une mission impossible ? Vingt ans après, le choix d'Arte est toujours un pari audacieux. Jérôme Clément