Péguy? " Dès que je le vis il m'attira, dira Robert Debré... Son autorité s'établit tout de suite et d'un coup... Il fallait qu'on le suivît, il avait besoin de troupes jeunes pour ses bataillons dreyfusards, il me recruta avec mes camarades. Nous l'écoutions. Il parlait de notre devoir et de notre tâche dans la défense de la vérité et l'établissement de la ré-. publique socialiste universelle. " La fascination et l'amitié sont aussi à l'origine du livre de Daniel Halévy. A l'heure où les études et les recherches consacrées à Péguy se multiplient et se renouvellent, voici réédité un témoignage irremplaçable sur ce comptenteur du " monde moderne " en qui Walter Benjamin voyait " une immense mélancolie maîtrisée ".

Dans une zone du Grand Nord ignorée des cartes géographiques, d'anciens ouvriers oubliés de tous se sont regroupés en communautés hostiles. Seuls Kolya, un sculpteur d'ivoire descendant des Lapons, et Lyouba, l'unique jeune femme née là-bas, savent écouter les saisons, franchir les frontières et déjouer la vigilance des gardiens invisibles pour s'aventurer hors des limites de ce lieu. Dans un style tour à tour âpre, rude et poétique, l'auteur de Matin brun et du Grand Exil dépeint les lieux désolés d'un monde industriel en ruine, la toute-puissance et la beauté de la nature arctique, la mémoire et les rêves qui ouvrent les hommes à la liberté. Une ode à l'instinct de vie, un cantique habité dont le souffle balaie un monde stérilisé par la peur d'hommes au c'ur racorni. Philippe-Jean Catinchi, Le Monde des Livres.

Couverture des ateliers Pierre Faucheux. Photo Lemaire.

XIe siècle, Angleterre. Avec l'arrivée des envahisseurs normands, Bran ap Brychan, héritier du trône d'Elfael, est contraint d'abandonner le royaume de son père pour se réfugier dans la forêt de Greenwood. Il découvre alors que l'endroit est une entité vivante dotée de pouvoirs. Bran, qui deviendra Robin, doit d'abord survivre dans ce lieu avant de combattre les Normands.

L'auteur nous transporte dans un Paris futur où la pollution est devenue telle que chacun doit se munir d'un masque à gaz pour sortir, où l'on s'alimente exclusivement par "cubes", où l'autosuggestion et les moyens audio-visuels ont achevé de conditionner chacun...Roman sur les thèmes de la pollution, de l'enseignement, des multiples excès de la vie moderne.

Peu après une tuerie de masse, Kay Scarpetta apprend qu'une jeune femme vient d'être retrouvée morte sur le campus d'un institut de technologie à Boston. Le cadavre est recouvert d'un étrange résidu phosphorescent. Deux semaines plus tard, un procès devait avoir lieu entre la victime et la société fiduciaire Double S. ©Electre 2015

Neuf personnages s'embarquent pour un tour du monde en bateau. Le drame d'une femme vieillissante qui, par peur de lasser l'homme qu'elle aime, risque de le perdre. Le problème d'un homme de quarante ans qui découvre, à la suite d'un infarctus, qu'il ne supporte plus son métier, sa femme, ses cinq enfants. Le malaise d'un garçon de vingt ans qui fuit Paris et le luxe familial pour aller chercher au loin des raisons de vivre. La part des choses, c'est la vie de tous ces individus qui, sortis de leur cadre familier, révèlent leurs angoisses profondes, leurs réelles raisons d'espérer. Mais c'est aussi et surtout l'histoire d'un couple arrivé à l'âge où l'on fait la part des choses : le passé vécu à deux, les enfants, la maison de vacances, les séparations, les mensonges, la tragédie même. En Australie, à Nouméa, à Bénarès ou Tahiti, délivrés de toute servitude, nos personnages se retrouvent face à eux-mêmes. A Tahiti surtout où la facilité de vivre abolit les contraintes. C'est là que tous découvrent leur destin, un destin que la plupart d'entre eux n'avaient pas soupçonné.