A partir du constat que la période actuelle correspond à l'un des cinq grands épisodes d'extinctions massives qui ont ponctué l'histoire de la vie sur Terre, cette analyse philosophique étudie la crise de la biodiveristé et retrace les racines de la conception occidentale de la diversité du vivant.

Aux XXe et XXIe siècles, les perturbations de l'environnement polaire se sont accentuées sous l'action de l'homme et des menaces pèsent sur la préservation de la biodiversité. Les habitats arctiques présentent déjà d'importantes modifications sous l'effet du réchauffement. Cet ouvrage soulève les différents problèmes que les changements climatiques vont entraîner dans ces régions.

Inéquitable, la fiscalité de l'environnement est accusée de tous les maux. L'auteur réfute la plupart de ces critiques et montre, à l'aide d'exemples concrets, l'efficacité environnementale mais aussi économique de la fiscalité. Il prône une écofiscalité du possible, privilégiant une modification des taxes existantes, à pression fiscale constante. La plupart des démocraties occidentales sont aujourd'hui confrontées à une crise protéiforme : finances publiques exsangues, croissance économique atone, niveau de chômage élevé, compétitivité ébréchée, déficits sociaux structurels, problèmes environnementaux non résolus, etc. Il en résulte la nécessité de réinventer un modèle économique mais aussi un mode de financement de l'Etat-providence. Dans les deux cas, la fiscalité de l'environnement peut apporter son écot. L'écofiscalité incitative permet de favoriser de nouveaux produits et de nouvelles industries, davantage en phase avec un mode de développement durable. Le déplacement d'une partie des prélèvements assis sur le travail vers des taxes environnementales permet de rééquilibrer le financement des dépenses publiques et sociales et de contenir les prélèvements sociaux. La France accuse un retard notable dans cette double évolution. L'auteur énonce les principes en vertu desquels elle pourrait s'accomplir et propose des réformes concrètes.

Ouvrage rappelant les principales découvertes des fonds abyssaux : jusqu'en 1970, ils sont considérés comme des semi-déserts, par la suite des peuplements dépendants non pas de la photosynthèse mais de la chimiosynthèse y sont découverts.