Le spécialiste en économie du développement remet en question le consensus sur lequel repose le libéralisme, qui fait de la croissance économique l'objectif de la société. Il propose d'évoluer vers une société plus juste grâce à la décroissance et de réinvestir le champ politique. ©Electre 2018

L'auteur étudie la manière dont des gouvernements populistes, voire fascistes, peuvent arriver au pouvoir de manière démocratique. Il analyse comment la notion de soumission s'est installé dans l'esprit des gens, acceptant la mise en place des conditions favorables à la servitude volontaire et à la baisse des libertés. Il appelle à un changement de la société et à un retour du libre arbitre. ©Electre 2019

Serions-nous incapables de surmonter les multiples crises qui perturbent nos sociétés : pandémies, catastrophes climatiques, conflits armés, etc. ? Pourtant cela ne semble pas préoccuper les responsables politiques et économiques pour qui seuls leurs intérêts comptent. Fausses promesses, greenwashing, dévoiement de la réflexion scientifique, manipulation de l'information sont les réponses de nos gouvernants afin d'éviter d'entreprendre tout changement qui pourrait remettre en question la croyance quasi religieuse en la « croissance » matérielle infinie. Deux visions antinomiques permettent de comprendre où le monde se dirige : Une première – dominante – affirme que le développement des activités humaines sur cette planète se fait de façon exponentielle, sans respecter les contraintes physiques imposées par la nature. Une seconde – émergente – conteste l'ordre établi en rappelant les limites et en évoquant des solutions multiples pour briser le cercle vicieux dans lequel le développement débridé nous a emprisonnés. Un changement, même radical, de notre système permettrait-il d'échapper au destin tragique qui se profile à l'horizon : l'effondrement total de notre monde ? Il est grand temps que nous nous prenions en main pour exploiter les pistes qui nous sont offertes afin de sortir de ce marasme. C'est ce que nous propose cet ouvrage.

A l'heure où les sociétés sont confrontées à d'importants défis, qu'ils soient sociaux, écologiques ou démocratiques et où les conflits se multiplient, le monde occidental ne modifie pas son comportement, restant soumis aux lois du marché et des Etats-Unis. L'auteur insiste donc sur la nécessité de trouver la force de résister et de combattre un monde qui entraîne l'humanité vers la faillite. ©Electre 2018

Ancré dans l'actuel, cet ouvrage a pour objet l'analyse de la société de contrôle et des évolutions de notre présent social sous l'angle de l'hypersurveillance. Le philosophe Tony Ferri, spécialiste du champ pénitentiaire, de l'application des peines et du contrôle social, offre une vue approfondie de la notion et des mécanismes du contrôle aujourd'hui, à la lueur de ce qui se joue au plus près de nos vies, de nos corps, de nos relations. Ce qui sous-tend l'élaboration de ce livre, c'est précisément l'effort pour circonscrire les prérequis du contrôle et son régime propre, comprendre les raisons de sa marche, identifier la racine et les ressorts de son extension, isoler tant sa forme canonique que ses procédés d'application, percevoir les liens qui unissent le social et le pénal, le contrôle et le pouvoir. Bref, qu'est-ce que le contrôle, comment et pourquoi fonctionne-t-il, quels problèmes et enjeux soulève-t-il, de quelle origine et de quelles prérogatives se réclame-t-il ? Telles sont quelques-unes des interrogations qui rythment le cheminement de l'ouvrage. Se dessinent alors progressivement les contours de ce que Michel Foucault appelle une « microphysique du pouvoir », une description rigoureuse de l'intrication du clos dans l'ouvert, du statique dans le dynamique, du judiciaire dans le social... Un livre de premier plan et de référence pour comprendre et évaluer le devenir de nos sociétés occidentales de plus en plus placées sous contrôle et ses effets.