Célébration de la vie par un ancien membre de l'Internationale situationniste, cette vie n'étant pas celle qui nous est octroyée, mais celle qui serait si les hommes consentaient à s'appartenir enfin.

Oeuvre poétique de Jean Orizet. Ce grand voyageur est aussi attaché à des terroirs, la Provence, la Bourgogne, l'Ile-de-France. Ses poèmes sont le carnet d'un itinérant comblé, mais aussi le témoignage de diverses misères, des famines à la guerre et au terrorisme.

On retrouve ici une légèreté qui n'exclut pas la gravité. Pirotte n'insiste jamais. Il insinue, glisse ses poisons dans la mémoire du lecteur.

L'humour, certes, est toujours latent dans ces lettres à Alfred Vallette, Rachilde, Séverine, Tristan Bernard, Léon Blum, Aristide Briand et tant d'autres, mais ce qui domine, c'est l'attention portée à ceux qu'il distinguait de son amitié ou de sa sympathie.

Alain-Fournier par lui-même, à travers ses réflexions, ses lettres, ses portraits, ainsi que de nombreuses cartes postales qu'il envoyait aux siens.

Au printemps 1964, le romancier niçois découvrait Montmartre et en tombait amoureux au point de s'y installer. C'est donc de ce quartier parisien, dont chaque rue est empreinte d'histoire, d'art et de poésie, qu'il parle ici avec érudition, passion et tendresse, présentant tous ceux qui firent la renommée des nuits du Lapin Agile, ce cabaret devenu aujoud'hui monument historique. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2001)