Ecrit entre 1936 et 1938, ce texte ne parut qu'après la mort du philosophe. Construit en huit parties composées chacune de six fugues, il revient sur le sens de la philosophie depuis son commencement grec.

Les remarques qui composent ce volume ont été retrouvées dans une boîte à fiches après la disparition de Wittgenstein. Elles correspondent à des découpes faites dans divers écrits de la période 1929-1948. La diversité des questions qui y sont abordées témoigne de la constance avec laquelle le philosophe a traqué les pièges du langage et redéfini les questions de la philosophie de la psychologie.

Le premier traité regroupe des notes rédigées en 1938-1939 et 1941, le second est un commentaire écrit en 1942. Centrés sur des moments différents de l'oeuvre hégélienne, ils sont complémentaires de la pensée du philosophe.

Premier traité consacré à la raison d'Etat, ce texte entretient un rapport étroit et ambivalent avec l'oeuvre de Machiavel. Derrière son opposition au penseur florentin, Botero, homme de la curie romaine, s'attaque à la pensée politico-juridique française, représentée par Jean Bodin qui inspirait le parti des "politiques". Une contribution décisive à l'affirmation européenne de l'idée d'Etat.

John Dewey se confronte dans cet ouvrage de la maturité (1922) à ce qu'il considérait comme le problème philosophique majeur : les voies par lesquelles la conduite humaine est susceptible d'un progrès moral. Cela suppose de s'appuyer sur une description aussi objective que possible de ses éléments constitutifs, les habitudes, les impulsions et l'intelligence. Or l'analyse montre combien ces éléments sont engagés dans une négociation permanente avec les conditions sociales, historiques, économiques, culturelles qui composent leur environnement. Le vrai problème du progrès moral, par conséquent, est celui d'une meilleure adaptation de la morale à ses circonstances. Aussi convient-il pour ce faire de s'appuyer sur les enseignements rationnels des sciences humaines et sociales plutôt que sur les valeurs prétendument éternelles des morales anciennes se référant à des normes transcendantes détachées des réalités, qu'il s'agisse de Dieu, de la raison ou de la nature.

L'interprétation de la parole d'Anaximandre et des fragments du Poème de Parménide d'Elée constitue l'objet d'un cours de 1932, portant sur les penseurs présocratiques. Le motif du commencement oriente la lecture de M. Heidegger et forgera le second foyer de son oeuvre par la suite. ©Electre 2017

Ces leçons de psychologie descriptive furent dispensées à Vienne entre 1887 et 1891 et marquent une étape importante dans l'histoire de la tradition phénoménologique. F. Brentano y expose sa distinction entre les deux branches de la psychologie empirique à l'origine du mouvement phénoménologique : d'une part, la psychologie descriptive, ou psychognosie, et d'autre part celle d'ordre génétique. ©Electre 2017

Ecrit à la fin des années 1930, ce texte aborde la question de l'Etre dans une perspective originale qui s'éloigne du cadre initial de l'ontologie fondamentale et de l'analytique existentiale. Il traite aussi de thèmes qui prendront par la suite plus d'importance dans l'oeuvre du philosophe, comme la question de la technique ou de la structure quadripartite du monde. ©Electre 2020