Faisant référence à plusieurs penseurs, en particulier à M. Weber et à H. Jonas, les contributeurs tentent de définir la notion de responsabilité, dévoyée par le discours médiatique actuel, selon une démarche interdisciplinaire. Ils interrogent les enjeux de l'usage responsable des technologies de l'information et de la communication et abordent le champ des sanctions pénales. ©Electre 2016

Les contributions étudient l'éthique minimaliste qui consiste à affirmer que chaque personne a des devoirs envers les autres mais n'en a aucun envers soi-même, et est donc libre de faire ce qu'elle veut de son existence et de son corps. Elles livrent notamment leurs réflexions sur les conduites à risques, la mort délibérée, la thanatopraxie ou la gestation pour autrui. ©Electre 2017

Toutes les trois à quatre secondes une personne tente de mettre fin à ses jours. Le suicide a une dimension subjective, irréductible à toute autre histoire. Si chaque suicide est unique, comment pouvons-nous le penser ? Les auteurs de ce volume tentent de relever le défi. Les dix-huit contributeurs proposent des approches anthropologique, psychologique, philosophique, sociologique, théologique pour appréhender le suicide. Certains des articles publiés ici ont trait au suicide des adolescents, des actifs, des détenus. D'autres à l'accompagnement des personnes endeuillées et, enfin, aux situations de suicide assisté et à l'euthanasie. En guise de conclusion des ouvertures éthiques et spirituelles sont présentées : pourquoi choisir la vie, malgré tout ?

La notion de « vulnérabilité » est apparue ces trente dernières années comme un concept clé pour comprendre notre monde complexe. Dans le paysage académique, on parle de vulnérabilité dans la quasi-totalité des disciplines : en économie, sociologie, médecine, droit, politique, technologie, philosophie, éthique ou encore théologie. Dans le monde des technosciences, la vulnérabilité est souvent présentée comme ce qu'il faut éradiquer à tout prix pour privilégier une autonomie (opposée à la vulnérabilité). Mais est-ce aussi simple ? Que devient l'être humain vulnérable et fragile dans le monde technologique ? Est-il souhaitable d'« augmenter » l'être humain jusqu'à le rendre invulnérable ? Les auteurs de cet ouvrage interrogent la notion de vulnérabilité à partir des lieux différents où elle s'exprime. Ils le font dans une perspective éthique interdisciplinaire.

Cet ouvrage propose une étude approfondie sur la question des abus sexuels, de pouvoir et de conscience. Il traite également des relations d'emprise, des abus psychologiques et spirituels qui leur sont connexes. Ces sujets sensibles sont analysés en amont et en aval, dans la société comme dans l'église catholique. L'originalité de cette approche repose sur une large confrontation de points de vue interdisciplinaires et internationaux. Cette étude est unique en son genre dans le paysage des publications francophones. Elle reprend et poursuit un travail engagé dans le cadre des Journées Internationales d'éthique de Strasbourg, de mars et juin 2021. Contributions de : Gilles Berceville / Monique Berthelon / Caroline Bolla / Jacqueline Bouton / Mireille Cyr / Anne Danion-Grilliat / Mélina Douchy-Oudot / Thomas Dowd / Deirdre Du Bois / Jean Ehret / Véronique Garnier / Anne Gindensperger / Martine Jungers / Gerhard Kruip / Elina Nitschelm / Alessandra Pozzo / Joël Pralong / Jean-Georges Rohmer / Frédérique Riedlin / Julie Rolling / Muriel Salmona / Jean-Marc Sauvé / Gioia Scappucci / Eleonore Tergorèsse / Marie-Jo Thiel / Frédéric Trautmann / Drifa Wirrmann.