Souvent présenté comme le grand rival de Mozart depuis la pièce et le film Amadeus, Antonio Salieri n'en reste pas moins une figure importante de la musique classique. Cet ouvrage présente la vie et l'oeuvre de ce compositeur.

Portrait de celui qui est considéré comme l'un des pères du poème symphonique français, célèbre également pour ses concertos pour piano, son opéra Samson et Dalila, etc. C'est avec Camille Saint-Saëns que s'est dessinée la musique post-romantique française.

Quatre compositeurs sont généralement considérés comme les pères du mouvement vériste, un courant musical apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle en Italie et qui a influencé de nombreux compositeurs européens. G. Denizeau analyse ce courant musical et s'intéresse à ces compositeurs (Puccini, Catalani, Leoncavallo, Mascagni, Ponchielli...) qui ont donné un souffe nouveau à l'opéra.

Musicien de renom dans les pays germanophones, M. Haydn (1737-1806), frère cadet de J. Haydn, a composé 30 symphonies, un requiem et un concerto pour alto, orgue et orchestre.

Sarrazin, son arrestation et son incarcération, les romans écrits dans sa cellule, La cavale et L'astragale, les lettres échangées entre 1958 et 1960 avec son mari Julien, lui aussi en prison, exprimant leur sentiments réciproques et la promiscuité du monde carcéral.

Histoire du clavecin depuis l'apparition du premier clavecin français au début du XVIIe siècle et les premières oeuvres pour clavecin seul vers 1660. L'instrument s'est imposé avec Couperin ou Rameau avant de disparaître à la veille de la Révolution française, sous la vague lyrique et préromantique en Europe. Avec un catalogue des oeuvres pour clavecin seul entre 1731 et 1770.

Biographie de Guillaume Lekeu (1870-1894), compositeur belge rattaché à l'école française.

Né à Rio de Janeiro au soir d'un siècle et de son empire vieillissant, Heitor Villa-Lobos (1887-1959) est encore aujourd'hui le symbole musical d'un formidable pays riche de sa double culture amérindienne et lusitanienne, dont le compositeur a été aussi le médiateur. Dans la mouvance de la révolution de 1930, il a tenté de démocratiser l'art dans son pays en instituant de grands concerts symphoniques dont il a assuré luimême la direction, en structurant l'éducation musicale à l'aide d'écoles "orphéoniques", et en développant la culture musicale de masse grâce au chant choral, tout en retrouvant les sources profondes de l'âme brésilienne. Villa-Lobos a été le défenseur d'un art populaire qui prend toute sa dimension à travers ses nombreux Chôros.-

Biographie de Dietrich Buxtehude (1637-1707), compositeur et organiste d'origine danoise.

Les ouvertures d'opéra de Gioachino Rossini (1792-1868) ont servi de musique de fond pour des publicités, ses grands airs semblent évidents. G. Denizeau propose une analyse plus poussée de son oeuvre et montre sa virtuosité.

Gaetano Donizetti (1797-1848), compositeur italien, débute sa carrière internationale à Paris et Vienne, avant de mourir de la syphilis. Dans le domaine de l'opéra, il marque le triomphe du romantisme. Il est l'auteur d'oeuvres telles que Lucia di Lammermoor, L'elisir d'amore ou Don Pasquale.

L'oeuvre d'E. Lalo (1823-1892) est peu étudiée en musicologie. G. Thieblot y remédie avec ce livre sur l'oeuvre de ce compositeur, notamment avec sa Symphonie espagnole, son Concerto pour violoncelle, mais aussi Namouna, le roi d'Ys, ses mélodies, sa musique de chambre et ses partitions symphoniques.

Issu d'une famille de notables de Tourcoing, Albert Roussel (1869-1937) décida de sa carrière de marin à la lecture des aven-tures de Jules Verne. Mais sa santé fragile s'accommoda mal du rude métier de la mer et sa passion pour la musique le rattrapa dès 1894. Il partit à Paris pour se perfectionner avec d'Indy à la Schola Cantorum où il finit par enseigner de 1902 à 1913, puis continua avec des cours privés. L'impression-nante liste de ses élèves compte notamment Satie, Varèse, Martinu, Le Flem ou Martinon. A la suite de Debussy, Roussel développa des couleurs originales et envoûtantes, parfois influencées par ses longs voyages comme celui de ses noces en Inde (qui inspira son opéra-ballet Padmâvatî). Ses ballets (Le Festin de l'araignée, Bacchus et Ariane et Aeneas) lui ont apporté la gloire, au côté de ses mélodies et opéras, sa musique de chambre, ses diverses pièces pour piano, deux concertos (pour piano et pour violoncelle), et ses quatre symphonies, dont la Troisième peut être considérée comme l'un des chefs-d'œuvre du genre. Ce nouveau volume inédit de la collection horizons vous invite au voyage autour de ce compositeur français singulier du XXème siècle, avec de nombreuses illustrations et annexes.

Retrace la vie et l'oeuvre du compositeur naturalisé français en 1859 et qui s'est illustré dans l'opéra-bouffe. ©Electre 2018

Premier grand prix de Rome à 21 ans, aussi à l aise dans le dessin que dans la composition, Charles Gounod (1818-1893) fut élève de Reicha, Lesueur et Halévy. Il signait ses Suvres Abbé Gounod, ce qui caractérise bien ce personnage imprégné d un profond sentiment religieux qui composa pas moins de vingt et une messes, dont la très appréciée Messe de Sainte Cécile. En 1859, son opéra Faust, d après la pièce de Goethe, est joué au Théâtre-Lyrique, remportant un succès considérable, avec 70 représentations la première année. Il reste à ce jour une des Suvres lyriques les plus jouées et emblématiques du XIXème siècle français. En 1867, Roméo et Juliette connaîtra un succès encore plus vif, contrairement à ses dix autres pièces lyriques, y compris Mireille moins jouée de nos jours. On peut aussi noter ses deux symphonies, cinq quatuors à cordes et de nombreuses mélodies. Gounod meurt le 18 octobre 1893 à Saint-Cloud. Ses obsèques ont lieu à l'église de la Madeleine, avec le concours de Camille Saint-Saëns à l'orgue et de Gabriel Fauré à la tête de la maîtrise. Son influence est perceptible notamment dans les Suvres de Massenet, Bizet et Saint-Saëns. Ce nouveau volume de la collection horizons vous propose de redécouvrir la vie et l Suvre d un grand nom de la musique française à travers une synthèse illustrée et complétée de nombreuses annexes.

Né à la Côte-saint-André (Isère), Hector Berlioz (1803–1869), était destiné à la profession de médecin comme son père. Il abandonne cependant ses études dès 1921 pour se consacrer à la musique et entre au Conserva-toire de Paris dans les classes de Reicha, Lesueur et Cherubini. Il obtient le prix de Rome en 1830. C'est pourtant seulement dans des traités qu'il avait découvert l'harmonie, et il en écrira un grand qui reste encore aujourd'hui une référence. Sa musique influencée par les compositeurs allemands Weber et Beethoven traduit des sentiments passionnés, déclarant : “Les règles de ma musique sont l'expression passionnée, l'ardeur intense, le rythme animé et les aspects surprenants.” Bien que peu compris du public à ses débuts, Berlioz est une des gloires de la musique française. Il est l'auteur de nombreuses mélodies, d'opéras (Benvenuto Cellini, Les Troyens), d'une symphonie dramatique Roméo et Juliette, d'un Requiem ainsi que de plusieurs œuvres symphoniques dont la Symphonie fantastique qui reste son chef-d'œuvre. Compositeur entier et passionné, il a laissé dans ses Mémoires un étonnant témoignage de la musique en son temps. L'année 2019 célèbre les 150 ans de sa disparition.

Un document qui met à l'honneur l'oeuvre du violoniste, compositeur et chef d'orchestre italien (1879-1936). Il est l'auteur d'une dizaine d'opéras et de nombreuses musiques de chambre. Ses deux oeuvres majeures, Les pins de Rome (1924) et Les fontaines de Rome (1916), sont encore jouées actuellement. ©Electre 2018

La musique du Danois Carl Nielsen (1865-1931) illustre, en dépit d une certaine résistance, une parfaite intégration du classico-romantisme scandinavo-germanique mais également une ouverture originale sur son temps et sur la modernité contemporaine du premier conflit mondial. Cette dualité marquée rend compte de la puissante diversité créatrice d un maître situé à la croisée de profondes et rapides évolutions politiques et esthétiques qu il concrétise dans les registres orchestraux (six symphonies singulières et novatrices, trois concertos originaux pour violon, flûte et clarinette, des poèmes symphoniques individuels), des pièces pour piano déclinant aussi bien l art de la miniature que l élaboration de partitions hautement ambitieuses dans lesquelles il vise parfois à l universel. Sa proximité avec l art vocal, directement perçu par ses compatriotes comme proches de l âme danoise, rend compte de la grande popularité de ses chansons pour voix et piano, de ses cantates enthousiasmantes et ses deux opéras populaires, Saül et David et surtout Maskarade. En dépit d une certaine résistance sa création lui apporta la reconnaissance et le respect de ses contemporains. Le catalogue de Carl Nielsen ressemble à une inépuisable mine de pépites, qu il nous reste encore souvent à explorer.

Issu d'une famille de musiciens allemands, Carl Maria von Weber (1786–1826) compose dès ses onze ans Six Fughetten et un an plus tard un opéra, Die Macht der Liebe und des Weins. En 1800 naissent l'opéra-comique Das Waldmädchen puis l'opéra Schmoll und seine Nachbarn. Chef d'orchestre de l'Opéra de Breslau entre 1804 et 1806, il démissionne pour se consacrer uniquement à la composition. Il se rend à Mannheim en 1810, année de création de son opéra Silvana, puis voyage en Allemagne de 1811 à 1813 comme pianiste-concertiste avant d'être nommé directeur de l'Opéra de Prague en 1813 et directeur de l'Opéra allemand de Dresde en 1816. La composition de son chef-d'œuvre Der Freischütz dure trois ans avant d'être créé en 1821 et de connaître un succès considérable. Victime de la tuberculose, l'état physique de Weber ne cesse de s'aggraver. Il continue cependant de composer, malgré la douleur, Euryanthe en 1823 puis Oberon en 1824 avant de s'éteindre en 1826 au cours d'un concert londonien. Wagner contribuera au rapatriement du corps à Dresde en 1844. Ce nouvel opus de la collection horizons vous invite à la rencontre du célèbre compositeur de l'Invitation à la danse considéré comme le père de l'opéra allemand, dans une étude inédite et illustrée aux nombreuses annexes.

Les nazis qualifièrent de "musique dégénérée" un vaste répertoire d'oeuvres et de compositeurs, de la musique atonale aux musiques modernistes en passant par la seconde Ecole de Vienne, le jazz "nègre", la musique tzigane, les compositeurs de confession juive ou de gauche. Synthèse illustrée sur cette musique bannie au nom de la "pureté de la race". Electre 2015