Après une enfance difficile marquée par la Seconde Guerre mondiale et des études de séminariste, un jeune homme décide de s'envoler vers l'Amérique du Sud, un continent qui le fascine. Là-bas, il partage la souffrance et les combats d'un peuple indien en exil, rescapé de la conquête coloniale. ©Electre 2019

Une évocation de la condition de grand-mère et du sens de la transmission, à travers les souvenirs de l'auteure sur ses aïeules et ses cinq petits-enfants. ©Electre 2019

Histoire de la famille de Valens, des paysans qui voient, au fil du temps, leurs modes de vie et leurs valeurs liés à la terre et au travail se désagréger, remplacées par l'individualisme et l'appât du gain.

Deux frères, deux destins. Le premier, un dessinateur, meurt dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale. Le second est un violoniste qui, au moment de mourir, revit les moments forts de son existence : l'amour, l'amitié, la paternité, le cinéma...

G. Denis évoque ses vingt années de carrière comme directeur de la galerie La Louve à Louftémont, en Belgique. Cette profession est présentée comme un compromis entre l'économie et l'esthétique, entre les échanges et le coeur. En s'appuyant sur ses expériences personnelles, il explique les impératifs du métier ainsi que le passage du numéraire à l'esprit et du matériel au spirituel. ©Electre 2018

L'histoire d'une femme originaire du Moresnet Neutre, un territoire situé à la croisée de trois pays, la France, l'Allemagne et la Belgique, dans l'entre-deux-guerres. Marquée par trois cultures et connaissant trois langues sans en parler aucune, elle connaît l'exil et le déracinement.(Electre)

Le 10 mai 1940, les troupes allemandes envahissent la Belgique et des milliers de gens décident de quitter leur pays pour échapper aux bombardements. En se fondant sur les textes laissés par sa propre soeur, M. Fizaine évoque cet exode à travers la France d'Olga, alors âgée de 18 ans.(Electre)

Différents textes autour de ce château de la commune belge d'Habay-la-Neuve mettant en lumière ses empreintes dans l'histoire et la mémoire collective. Ils évoquent notamment les activités industrielles qui s'y sont développées dès le XVIIe siècle, la marque des membres de la famille Nothomb, dont l'écrivain et homme politique Pierre Nothomb, ou encore les événements culturels qui s'y déroulent. ©Electre 2020

Quatre récits de femmes autour des thèmes de la vie et de la mort, de la naissance et du deuil, de la transmission entre générations. ©Electre 2018

Comme je me sens fatiguée, usée et disgracieuse. Jamais je ne me suis trouvée aussi pitoyable. Je ne suis pourtant pas une vieillarde : pas même quinquagénaire ! Je sais que je ne devrais pas me mettre dans un état pareil. J'essaie de me raisonner, mais c'est plus fort que moi. J'avais pourtant fière allure, avec ma façade arrondie et mon parterre de roses grenat, sur lesquelles tous les passants se retournaient. J'étais toujours impeccable et pimpante. Maintenant, j'ai l'impression que ma vie est derrière moi, que je suis au bout du rouleau de mes ressources physiques et psychiques. Que vais-je devenir ? Tous ceux qui m'ont chérie sont partis. Quel triste sort ! J'ai si peur de l'avenir. Qui va vouloir de moi ? Au centre du récit : la maison des grands-parents paternels. Chargée d'objets, d'histoires, de souvenirs, elle est un personnage à part entière et n'hésite pas à prendre la parole. Entre elle et l'autre narratrice, unique petite-fille et dernier maillon vivant de cette branche familiale, s'amorcent un dialogue, un pas de deux et une transformation réciproque. Le récit, qui met aussi en scène une galerie d'humains et quelques chats, s'approche par instants de la frontière entre le monde des vivants et celui des disparus.

Ma quête a commencé à Habay-la-Neuve, charmant village gaumais. C'est là que je suis partie sur les traces de ma mère pour tenter de reconstituer le patchwork de sa vie et écrire l'histoire de cette petite fille née dans une banlieue ouvrière de Budapest au lendemain de la Première Guerre mondiale. Les caprices du hasard, mêlés aux soubresauts de l'Histoire avec un grand "H", l'ont menée d'un célèbre cabaret bruxellois aux Forces belges en Allemagne, en passant par le Paris de mai 68. Passionnée de musique et de poésie, assoiffée d'amour mais femme d'un seul homme, elle a vécu plusieurs vies qui avaient tout d'un parcours d'obstacles.

Il est de ces petites phrases répétées dans des circonstances diverses qui s'incrustent en soi comme un logiciel malveillant et ressurgissent au moment où l'on s'y attend le moins. Passer d'un combat à l'autre sans interruption devient éprouvant. Mais aussi exaltant ! Voici le témoignage d'une femme née en Afrique qui vit en Europe, d'une intellectuelle mère de famille qui mène une carrière internationale. Désactiver les pièges multiples et surmonter les périls imprévus ne laissent pas indemne. Ce récit convie chaque femme, chaque être humain à prendre sa vie en main non par la violence mais par la capacité de dépasser les obstacles sans perdre sa sérénité.

Des carnets de route autour du monde, où l'auteure partage son expérience en Asie du Sud-Est, dans le Pacifique ou encore au Sahel. Electre 2015

« Julien, tu n'étais pas un homme sans histoire comme ils me l'ont fait croire. » Tout a commencé à Paris, lors d'une rencontre qui m'a questionnée sur le parcours de ce grand-père. Le vieil homme Rouge, militant socialiste, combattant pour le bien-être des ouvriers à Bruxelles. Fils d'un allumeur de réverbères, homme taiseux, il n'a guère laissé de traces. C'est par les paroles de ma mère et les recherches sur son passé que le personnage m'est apparu. Avec ses choix, ses drames, ses passions et les valeurs qu'il a défendues. En suivant le fil ténu des indices, j'ai frayé un chemin dans le labyrinthe des secrets de cet ancêtre surprenant. Car il a désormais droit à ce titre. Aujourd'hui, une part du vieil homme Rouge vit en moi. Ce livre le révèle...

Le récit des violences subies par une famille belge restée au Congo après la décolonisation, et la fuite dans la littérature de la narratrice pour supporter sa situation. ©Electre 2017

Pour écrire ce récit, j'ai suivi les rives des cours d'eau de ma vie. Au fleuve Congo, en premier, j'ai rendu grâce. Là, où je suis née, là, où tout s'est joué. De lieux en lieux, des bords de la Meuse aux rives de la Lesse, mes mots sur la surface de l'eau ont ricoché, en ont rencontré d'autres, le texte, au fil du temps, s'est écrit, la trame d'une vie, la mienne que je vous donne à lire. «Je reviens à petits pas sur les lieux de ma naissance, je viens respirer l'odeur de la pluie sur la terre sèche, écouter la langue des tam-tam qui se racontent d'une rive à l'autre du fleuve, des histoires que je ne pourrai pas décoder, mais dont le rythme me suivra, comme une obsession, en écho, mes mots, mon histoire avec l'épopée de la grande Vie.» Je ne voulais pas perdre le passé, je ne voulais pas de trous de mémoire et la mort par-dessus. J'ai été au-devant des ombres, je n'ai pas découvert de fantôme, pas de secret. J'ai rencontré d'autres vies et la mienne qui s'écrivait. Ordinaire, extraordinaire.

Le jeune François V. raconte ses années d'études à Louvain, de 1966 à 1970, période marquée par l'éveil de sa conscience politique. (Electre)

Sous forme de journal, l'auteur fait le récit mensuel de ses retours de voyages qui lui permettent de s'interroger sur lui-même. ©Electre 2016

Combien de fois mes enfants n'ont-ils été étonnés devant un objet insignifiant quand je leur en ai raconté l'histoire ? Combien de fois l'un ou l'autre visiteur, lorsque je racontais une anecdote ancienne venue de mon père ou de mon grand-père, ne m'a-t-il pas dit : « Pourquoi n'écrivez-vous pas tout cela ? » Je vais le faire ! Ce texte inédit de Pierre Nothomb, dicté peu avant son décès en 1966, invite à le suivre à travers chaque salle du château du Pont d'Oye. Nous servant de guide, le maître des lieux décrit les différents objets, meubles et tableaux qui y ont pris place au fil du temps. Il partage ses émotions personnelles, évoque les souvenirs marquants d'une grande famille et nous rappelle l'importance de l'Histoire collective.

Les êtres de la vie quotidienne sont les véritables héros de ce roman. Il y a un homme et une femme dont la relation vécue dans l'ivresse de la musique jazzy ne peut se déployer en pleine lumière. Il y a le bonheur d'une escapade à vélo ou d'un week-end en duo à Auvers-sur-Oise, avec un détour sur les tombes des frères Van Gogh. Mais aussi la mort qui rôde. Le scénario se déroule sous le regard discret d'Alésia, la mère qui, du haut de ses quatre-vingt-huit ans, veille sur l'écran familial. La vivacité, le sens de l'humour et de l'intrigue de Jean-Paul Procureur nous invitent à pénétrer dans un univers à la fois tendre et dur, remuant et apaisant. Parce que la vie est belle, parfois.