José Cohen est un artiste peintre venu se réfugier durant l'Occupation dans un village de l'Ardenne liégeoise. Il convainc la belle Thérèse, la fille du charcutier, de poser nue au bord de la rivière. Le tableau est confié à un marchand de Liège. Mais un jour d'octobre 1957, un journal publie un article sur cette oeuvre. Le village s'enflamme et José Cohen est retrouvé mort.

Quand ? Entre 1973 et 1986. Ou` ? A` Gra^ce-Hollogne. Qui ? Mamy, « Grand-Popa », leur fille Ginette, le petit Fre´de´ric qui vient de lui nai^tre, sans oublier l'ine´narrable caniche Boy. Quoi ? Le quotidien, mene´ au rythme des petites gens qui peuplent l'interminable rue de Ruy ; le quotidien, c'est-a`-dire l'e´ternite´, quand on est enfant unique… Dans un style puissant et vibrant d'e´motion, Fre´de´ric Saenen rend hommage a` ces figures essentielles que furent ses grands- parents maternels, mais aussi au wallon, cette Langue premie`re qui l'a ouvert au monde.

Un journal météorologique déroulant mille observations du ciel, des éléments, de la flore et de la faune dans le grand jardin de Missembourg. ©Electre 2021

Cette anthologie de la littérature dialectale de Wallonie est parue pour la première fois en 1961. Elle regroupe des poèmes de poètes tels que Willy Bal, Henri Collette, Marc De Burges, Franz Dewandelaer, Albert Maquet ou Léon Warnant. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2005)

C'est avec violence et simplicité que N. Doff raconte ses années noires d'enfance et d'adolescence à travers ce roman. Marquée par la misère, l'auteure évoque avec précision le froid extrême, les expulsions, les vaines recherches d'un travail et, pour finir, la prostitution. (Electre)

Réflexion sur le sens de la vie à travers une intrigue policière.

Par un des maîtres de la littérature fantastique qui publia aussi sous les pseudonymes de John Flanders et Harry Dickson. Plusieurs nouvelles qui plongent le lecteur dans un autre monde.

A partir de gens simples et ordinaires (le passeur d'eau, le meunier, le menuisier ou le forgeron), le poète cherche à créer des symboles de cette campagne, victime de la ville.

Maria Van Rysselberghe, femme du peintre Théo Van Rysselberghe, a attendu la mort de son mari et celle de la femme de Verhaeren pour raconter sous un pseudonyme et en changeant les noms, sa passion pour le poète, rencontré un été au bord de la mer du Nord.

Gabriel Deblander, com­munément identifié comme un digne héri­tier de la veine belge fantastique, se sent, en fait, plus d'affinités d'écriture avec Giono ou Buzzati qu'avec Jean Ray ou Thomas Owen. Le retour des chasseurs puise les forces mysté­rieuses de ses histoires dans les noces cos­miques du soleil et de la terre, dans la fougue des éléments, dans les apparitions fugaces de créatures étranges, dans la dupli­cité effrayante des personnages qu'il met en scène, dans l'humus d'un terroir. Les arbres, les animaux, les herbes aux pouvoirs oc­cultes, les gestes ancestraux, les peurs an­crées viscéralement au ventre des campagnes habitent ces récits étranges, pétris de menus faits quotidiens qui dérivent vers la haine, le désespoir, la plus noire des mélancolies, vers les sentiments extrêmes qui mènent à la folie et à la mort par tant de chemins de traverse. Des lieux à la fois précis et impal­pables, des instants enfouis dans les recoins de l'histoire, voici la campagne des peurs et des reproches, avec un bestiaire fantasque et des personnages qui pourraient surgir de certains films de Bergman ou d'une toile de Jérôme Bosch, êtres mi-sorciers, mi-hommes dont les frayeurs prennent corps et se déclinent, sur cette planète du diable, en rituels sanglants mais aussi en images poé­tiques. La belette, les fous autour de l'arbre, le soleil des taupes, la marche de l'agneau, Le temps du feu et de la cendre, autant de contes à ne pas dormir, autant de métamor­phoses à chuchoter entre chien et loup, lorsque la maison tremble sous les assauts du vent. Nicole Widart in : http://www.promotiondeslettres.cfwb.be/index.php?id=leretourdeschasseursdeblander (consulté le 2015-05-27

Cloué sur son lit d'agonie par un rhumatisme articulaire qui l'empêchera à jamais de peindre, Brueghel se rappelle sa vie. Première enfance paysanne, atelier d'un maître célèbre, paysages et peintures des Flandres puis d'Italie, villes déchirées par la répression espagnole, humanité grouillante, femmes qu'il a aimées... vie transformée en oeuvre.

Recueil de poèmes où l'on rencontre l'humour corrosif particulier à Chavée qui fait passer dans un sourire toute la misère du monde et dénote une inquiétude réelle et souvent émouvante.

Fou de jalousie, Noël vient à mettre en doute la fidélité de sa femme : serait-elle la maîtresse de W. ? Pour en avoir le coeur net, il se rend chez l'amant présumé ; et le meurtre a lieu... Paru en 1942, ce classique de la littérature policière a inspiré le film de Henri-Georges Clouzot. ©Electre 2023