Lorenzo Mondo est né à Turin en 1931. Critique littéraire, il a codirigé les pages culturelles de La Stampa. Il a publié de nombreux récits et romans. Il messia è stanco a reçu le prix Pavese en 2000.

Cet essai interroge la multiplicité des métaphores alimentaires et la puissance anthropologique et culturelle que porte le fait de manger pour mettre en évidence la façon dont se vivent à travers la nourriture les désirs primaires et les émotions profondes.

Ces textes ont été écrits par l'envoyé spécial du Corriere della Sierra en Afrique dans les années 1975-1981. Il y exprime son étonnement devant les changements de mode de vie qu'adoptent les populations locales au seul pretexte de la modernité. Ainsi un Lobi décide de se construire une baraque sordide mais plus conforme au progrès que son habitat traditionnel.

Une plongée dans l'histoire d'amour entre l'auteur russe et l'actrice qui lui inspire le personnage de Nina pour La mouette, à travers la présentation de leurs échanges épistolaires. Le rythme et la tonalité de cette correspondance croisée évoquent certaines nouvelles de Tchekhov.

En 1935, I.B. Singer quitte la Pologne pour les Etats-Unis, laissant sa femme et sa fille de cinq ans en leur promettant de les faire venir. Mais à New York, il tombe amoureux d'Alma, qu'il épouse sans prévenir sa famille, émigrée alors en Israël. Ce livre commence vingt ans plus tard, quand l'auteur rencontre son père, retraçant le voyage que le père et le fils entreprennent l'un vers l'autre.

Un fil rouge réunit ces textes sulfureux dont certains, comme Le Nègre blanc, sont mythiques. Ce fil rouge, c’est l’auteur lui-même, qui parle, à propos de ce livre, "d’autobiographie en sourdine".

Il est sans doute des cas où la mauvaise humeur chronique et l'ironie récurrente d'un grand écrivain promu - correspondant de guerre - valent mieux que l'application délibérément sérieuse - de plusieurs dizaines de journalistes. L'actualité y perd sans doute quelques scoops mais, à coup sûr, la postérité y gagne. Envoyé spécial en Abyssinie en 1935, Evelyn Waugh y part pour couvrir » l'invasion du royaume par les troupes de Mussolini. Il y découvre un pays que - peu de rédacteurs en chef étaient capables de trouver sur une carte », une série consternante de tracas divers et d'inconvénients climatiques, une guerre insaisissable, quelques espions mirobolants et une cour dont les fastes râpés le laissent de marbre. Parfois captivé, rarement séduit, jamais abusé par les pieuses propagandes du moment, il s'acquitte de mauvaise grâce de sa besogne de journaliste en télégraphiant quelques dépêches circonspectes. Mais il tient surtout, durant ses deux séjours (avant et après l'invasion), l'étonnant journal de voyage qu'on lira ici. Texte savoureux, constamment réédité en Grande-Bretagne et aux États-Unis, il n'avait jamais été traduit en France. On verra qu'il n'a pas une ride.

Recueil d'articles écrits en 1939 pour le quotidien italien Corriere della sera, dans lesquels l'écrivain rend compte de la situation de l'Ethiopie après sa conquête par le régime fasciste. L'ouvrage emmène le lecteur dans une Ethiopie imaginaire et réelle à la fois : si les descriptions sont parfois abstraites, les faits sont authentiques : combats avec les rebelles, vie des villages, etc.

Bari, sud de l'Italie, dans les années 1980. Trois adolescents errent dans les rues, la rage au ventre, empoisonnés par l'aisance soudaine et les nouveaux caprices de leurs pères. Ils se chamaillent et font de tout ce qu'ils aiment (les filles, la musique) un redoutable exercice de combat. Ils ne savent plus qui ils sont. Il leur faudra vingt ans pour se retrouver.

Quinze récits qui racontent des souvenirs marquants de l'enfance de la narratrice. Parus initialement dans la revue Oggi entre juin 1939 et janvier 1940, ils évoquent l'école, les jeux, les premiers sentiments amoureux, l'insouciance et l'imagination de la jeunesse. Electre 2015