Un roman en 1.089 séquences d'un long rêve où, entre métamorphoses, dérives et reprises, se mêlent les temps, les époques, les lieux et les points de vue. (Electre)

Stendhal se sert des emblèmes du tarot, déjà présents dans la franc-maçonnerie des Lumières, pour construire son oeuvre, comme il se sert de ses outils de maçon pour construire sa tour Farnèse, juste au-dessus d'un acacia, le grand symbole du maître.

La narratrice fait le bilan de la vie de son père qui se laisse mourir. Rêvant de devenir musicien, doué pour le violon, mais rapidement détourné de cette vocation par une mère inquiète, il devient père de famille et chef d'entreprise. Sa fille, qui rage devant ce gâchis, mène parallèlement des recherches sur Stravinsky, à qui son père ressemble étrangement.

Issu d'articles parus pendant deux ans dans la rubrique Sens et vie de Philosophie magazine, ce recueil invite à pratiquer la philosophie en prenant en compte l'apparence de la vérité, la réhabilitation des faux-semblants.

En 1994, le commandant Balmer est envoyé en Bosnie-Herzégovine pour maintenir la paix. Or, cette intervention finit par couvrir un génocide sous un voile de bons sentiments humanitaires. Le texte romanesque est suivi d'un essai sur la guerre, en particulier sur le massacre de Srebrenica.

Au gré de ses rencontres dans un hôpital psychiatrique puis dans une ville en proie à la violence, un homme se confronte à l'inquiétante étrangeté du monde.

En 1999 à l'époque de l'épuration ethnique, Belgrade, où règne le tyrannique président serbe Slobodan Milosevic, est bombardée par les forces de l'Otan alors que Marko, son fils, ne pense qu'à la réalisation d'un parc d'attractions : Bambipark.