Des études sur la vie et l'oeuvre de la poétesse Louise Colet (1810-1876), dans lesquelles les contributeurs abordent, entre autres, les thèmes des femmes, du voyage et de l'enfance. ©Electre 2020 n l'appelait Vénus à cause de sa beauté, Sapho en raison de ses poèmes, la Muse pour les passions qu'elle inspirait. Si Louise Colet a laissé un nom dans l'histoire littéraire du XIXe siècle, elle le doit sans doute moins à son oeuvre, au demeurant fort abondante, qu'à son tempérament volcanique et à ses amours tumultueuses... Une dizaine d'amants parmi lesquels les noms les plus illustres de son temps: le philosophe Cousin, Vigny, Musset. Un seul amour: Flaubert. Elle aimait faire parler d'elle et ne reculait pas devant le scandale. Aussi eut-elle de son vivant autant de détracteurs que de partisans. Mais n'oublions pas que Victor Hugo l'admirait pour son courage et sa vaillance et que son salon était ouvert à tous ceux qui, dans les Lettres et dans les Arts, protestaient contre l'Empire. Le plus étonnant, c'est l'acharnement avec lequel les biographes se sont attachés à accabler cette étrange et séduisante personnalité, et l'impossibilité où ils se trouvent, cent ans plus tard, de la juger impartialement.

Fruit de trois équipes de chercheurs, l'ouvrage analyse les liens de la littérature et de l'Histoire à travers quatre parties : exploration du rapport de la forme à l'objet, étude de la Première Guerre mondiale, très présente dans la littérature, la question de l'intensité dramatique et le traitement de la question utopique par la littérature.

Issus d'un colloque, ces textes sont consacrés à l'écriture novarinienne et invitent à explorer la scène du langage.

Ouverture sur la vie intellectuelle et littéraire du XXe siècle à travers la réception des oeuvres de F. Mauriac par ses contemporains.

Le cinéma de M. Duras est envisagé sous divers angles afin d'éclairer la façon dont il renouvelle les manières de voir et de raconter et offre au spectateur des expériences singulières. Electre 2015

Des contributions qui présentent le rapport entre l'oeuvre de Proust et celles d'écrivains, philosophes et artistes, de langue française ou non, qui lui sont chronologiquement postérieurs : Cohen, Brassaï, Blanchot, Levinas, Gracq, Ricoeur.