Pierre Herbart (1903-1974), compagnon de voyage d'Andrée Viollis en Indochine, et d'André Gide et Eugène Dabit en 1935-1936 en Union soviétique, fait ici le récit-confession de son homosexualité.

Où l'on apprend que l'opéra est aussi nécessaire que l'arrosage après la chaleur, qu'il existe au moins quarante-deux manières de cuire les oeufs, et que l'apprentissage de la cuisine comme le goût de l'opéra sont des ressorts trop méconnus de la véritable éducation. Un essai de Charles Fourier (1772-1837), ce socialiste utopique qui fit du désir l'instrument d'une redéfinition du politique.

Patrick Wald Lasowski a publié aux Éditions Gallimard Libertines, L'Ardeur et la galanterie, sur la littérature et la sensibilité libertines du XVIIIe siècle. Il a consacré des essais, Syphilis, Les Échafauds du romanesque, au roman du XIXe siècle. Il a édité Barbey d'Aurevilly, Maupassant, Fénéon. Il dirige l'édition des Romanciers libertins du XVIIIe siècle à la Bibliothèque de la Pléiade.

Première réédition de cet ouvrage de 1837 dans lequel la duchesse d'Abrantès évoque, à partir des témoignages de gens qu'elle a connus, Madame Geoffrin et le salon littéraire qu'elle a tenu au milieu du 18e siècle, salon qui était le rendez-vous des encyclopédistes et qui fut un des hauts lieux du siècle des Lumières. On y trouvera, dans une langue vive et agréable, des anecdotes et des portraits concernant d'Alembert, Helvétius, Madame du Deffand, Mademoiselle de Lespinasse, Marmontel, Grimm, Diderot, etc.

Henri Focillon (Dijon 1881 - New Haven 1943). Professeur, théoricien et historien d'art. Il est notamment l'auteur des ouvrages suivants : La Peinture aux XIXe et XXe siècles et Vie des formes.

Objet d'une monumentale biographie par James Boswell, devenue un classique des lettres anglaises, Samuel Johnson (1709-1784) se voit ici consacrer par Manganelli une fulgurante " brève vie ", que l'on pourrait à juste titre considérer comme le pendant, ou le négatif, de celle de Boswell. " Biographie synthétique ", évocation d'une Londres fascinante et sordide, ce livre offre aussi la peinture de ce sans quoi Johnson n'eût été lui-même : son cercle d'amis et suiveurs, Richard Savage, écrivain malheureux, déréglé et scélérat, Topham Beauclerk, libertin joyeux et irresponsable, et Boswell lui-même, " calque littéraire, écrit Manganelli, fidèle jusqu'à l'hallucination, de l'existence et de la façon d'être du Docteur ". Mais le Johnson de Manganelli est autre chose encore : le premier héros d'une civilisation moderne, un monstre sacré, admiré pour son exigence, sa capacité de juger et de rassembler auditeurs et lecteurs par la seule vertu de sa bizarrerie et d'une conversation railleuse. Il est enfin et surtout un troublant alter ego de l'auteur d'Hilarotragoedia dans ses aspects les plus secrets : la mélancolie, l'hypocondrie, l'infélicité, auxquelles ne peuvent faire rempart que la lecture, l'exaltation de l'intelligence et la morale de la littérature.

Nommé secrétaire de l'ambassade de France en 1760, C.-C. de Rulhière assista de près, à Saint-Pétersbourg, à la révolution qui renversa Pierre III et laissa Catherine II veuve et toute-puissante. De retour à Paris, il brossa avec esprit les épisodes dont il avait été le témoin privilégié

Patrick Wald Lasowski a publié aux Éditions Gallimard Libertines, L'Ardeur et la galanterie, sur la littérature et la sensibilité libertines du XVIIIe siècle. Il a consacré des essais, Syphilis, Les Échafauds du romanesque, au roman du XIXe siècle. Il a édité Barbey d'Aurevilly, Maupassant, Fénéon. Il dirige l'édition des Romanciers libertins du XVIIIe siècle à la Bibliothèque de la Pléiade.

Au terme d'une carrière dans l'administration indienne qui n'a laissé que le souvenir d'éclats maladroits, le squire Vane vit retiré dans son domaine de Cornouailles. A la population locale, imprégnée de merveilleux, il oppose son rugueux bon sens et s'enfonce un soir dans un bois aux prétendus pouvoirs maléfiques... pour ne plus reparaître. L'enquête, qui devra éviter le double piège d'un rationalisme grossier et de la crédulité superstitieuse, est menée par les invités du squire, le poète John Treherne et le critique américain Cyprian Painter.

Plus qu'aucun autre, Pierre Herbart a connu Gide, a vécu dans son intimité. La figure qu'il évoque, confrontée à celle que Gide a laissée de lui-même dans son oeuvre, épouse ses vrais contours et rejoint sa grandeur. Ce petit livre s'efforce de retracer l'aventure de l'homme par rapport à sa création.

Sous l'un de ses portraits, G. de Nerval a écrit de sa main : Je suis l'autre. Des Illuminés à Aurélia en passant par Les filles du feu, les poésies allemandes et Les chimères, l'auteur interroge un autre portrait de Nerval, le portrait changeant qu'il a laissé dans son oeuvre.

Charles-Germain de Saint-Aubin fut l'aîné d'une famille qui se consacra à la maîtrise de l'inutile. Virtuoses de l'infime, admirables d'ingéniosité et d'invention, ces figures réputées mineures du XVIII